Chaire en intelligence artificielle à l’ÉTS

L’École de technologie supérieure (ÉTS) lance deux chaires de recherche, dont une en matière d’intelligence artificielle.Logo de l'ÉTS

La Chaire de recherche ÉTS sur l’intelligence artificielle en imagerie médicale sera dirigée par le professeur Ismail Ben Ayed. Ses travaux visent à utiliser l’intelligence artificielle pour aider des radiologistes et professionnels de la médecine à analyser des images médicales, analyse qui est basée pour le moment essentiellement sur l’interprétation humaine.

Grâce à l’apprentissage-machine, à l’optimisation et à l’algorithmique, l’objectif est de développer des programmes informatiques permettant de détecter des anomalies sur les images médicales et de diagnostiquer des pathologies.

« Entre 2012 et 2015, la vision artificielle a connu des percées fulgurantes, a indiqué Ismail Ben Ayed à Québec Science au printemps dernier. Pensez seulement au programme de reconnaissance faciale de Facebook. Aujourd’hui, on tente de faire la même chose dans le domaine médical. Cependant, c’est beaucoup plus complexe d’apprendre à une machine à identifier une tumeur que de reconnaître un chat ou une table. »

L’autre chaire se penchera sur l’optoélectronique térahertz. Les ondes électromagnétiques de fréquences térahertz sont capables de pénétrer la matière et d’en analyser la composition chimique. Jusqu’à présent surtout étudiées par des chercheurs en physique et en chimie, ces ondes intéressent aussi des domaines comme celui des télécommunications. Les travaux seront pilotés par François Blanchard, professeur en génie électrique.

Les deux chaires recevront un financement de 100 000 dollars sur trois ans.

Lire aussi:

Intelligence artificielle et santé au travail réunies avec Epsylio

Apprentissage profond : Intel s’offre Nervana

Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM s’allient pour une IA responsable

Articles connexes

Un professeur montréalais remporte un Prix Mitacs pour ses travaux sur les réseaux sans fil autonomes intelligents

Le professeur Georges Kaddoum, titulaire d’une chaire de recherche et directeur de la recherche à l’Institut d’apprentissage automatique résilient (ReMI) de l’ETS, vient de remporter le Prix Mitacs dans la catégorie leadership exceptionnel — professeur.  

L’ÉTS établit une chaire de recherche industrielle sur les technologies de chaînes de blocs

En partenariat avec le Groupe T-Rize, l'École de technologie supérieure (ÉTS) et annonce la création de la Chaire de recherche industrielle T-Rize en technologies de registres distribués à chaînes de blocs. Elle sera dirigée par le professeur Kaiwen Zhang, un expert dans le domaine des systèmes distribués et des technologies de l'information.

Entente entre TELUS, l’ÉTS et iBwave pour transformer les secteurs de la construction et des télécommunications avec la 5G

TELUS vient de conclure une entente avec l’École de technologie supérieure (ÉTS) et iBwave, un concepteur de logiciels de Montréal spécialisé dans le déploiement de réseaux sans fil intérieurs. Les partenaires mettront sur pied un laboratoire 5G au sein de l’Université pour stimuler l’innovation dans les secteurs des télécommunications, de la construction, de l’ingénierie et de l’architecture en misant sur les réseaux de cinquième génération.

Partenariat entre OVHcloud et le Centech pour le développement des entreprises technologiques de demain 

OVHcloud vient de signer une entente de partenariat avec le Centech, un centre d’innovation québécois. C’est ainsi qu’ OVHcloud offrira à la communauté du Centech un accompagnement technique et un accès privilégié à son portefeuille de solutions infonuagiques ouvertes, interopérables et réversibles.  

Le Centech parmi les 10 meilleurs incubateurs d’entreprises universitaires selon UBI Global

Le Centech, un incubateur universitaire affilié à l'École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal figure au Top 10 des incubateurs d'entreprises universitaires les plus performants au monde selon le classement UBI Global.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.