Elon Musk a risqué de perdre des abonnés avec sa refonte de Twitter, allant jusqu'à renommer le service « X ». Mais la plateforme étant toujours en vie, il continue de repousser les limites. La dernière initiative en date est une politique de confidentialité révisée qui entre en vigueur le 29 septembre, lui permettant de collecter les données biométriques de certains utilisateurs et d'autres informations personnelles.
Pour la première fois, le gouvernement a présenté un projet de règlement visant à établir des critères précis pour la mise en œuvre du projet de loi C-18, jusqu'à présent entaché d'incertitudes.
La plateforme de médias sociaux professionnelle LinkedIn s'associe à CLEAR, une société d'identité sécurisée, pour introduire des services gratuits de vérification d'identité pour ses utilisateurs au Canada. Ce partenariat permet aux membres de LinkedIn de confirmer leur identité via la plateforme CLEAR Verified et d'afficher un indicateur spécial sur leur profil.
Quelques heures après que le gouvernement fédéral eut annoncé, la semaine dernière, qu'il suspendait sa publicité sur Facebook et Instagram de Meta, la province de Québec et les villes de Montréal, Québec, Laval, Longueuil et Gatineau ont emboîté le pas.
En dénonçant l’approche de Meta qui, selon Cogeco, souhaite « limiter le montant des redevances qu’elle devra payer aux entreprises responsables de rendre accessible un contenu d’informations crédibles », les entreprises de média québécoises Cogeco et Québecor ont annoncé aujourd’hui qu’elles coupaient toutes les deux leurs investissements publicitaires sur les plateformes de Meta.
Le projet de loi C-18 pourrait devenir loi dans quelques jours seulement, après avoir été adopté en troisième lecture au Sénat, jeudi dernier, avec 51 voix pour, 23 contre et aucune abstention.
Le gouvernement canadien investit 5,5 millions de dollars canadiens pour créer le Réseau canadien de recherche sur les médias numériques (RCRMN) afin de renforcer davantage la résilience de l'information des Canadiens.
Le ministre canadien du Patrimoine, Pablo Rodriguez, a déclaré mercredi lors d'une réunion du comité sénatorial qu'il était « mal à l'aise » de discuter de ce qui arriverait au projet de loi C-18 si Google et Meta décidaient de ne plus diffuser de contenu d'actualités au Canada, car il pense qu'il ne s'agit que de menaces pour le moment.
L'Académie de la transformation numérique de l'Université Laval révèle, dans son enquête NETendances, que 38 % des adultes québécois font confiance aux nouvelles et aux actualités qui se trouvent sur les médias sociaux (réseaux sociaux, forums de discussion, blogues, wikis, etc.), en hausse de 13 points de pourcentage par rapport à l'année précédente.
Meta annonçait la semaine dernière qu'elle prévoyait commencer des tests sur Facebook et Instagram qui empêcheront certains utilisateurs et éditeurs de visualiser ou de partager du contenu d'actualités au Canada.