Sondage sur l’IA : des Québécois optimistes quant à leur propre sort

Bien que la moitié des répondants (53 %) pensent que l’intelligence artificielle (IA) provoquera des pertes d’emploi, la plupart d’entre eux ne craignent pas l’arrivée de l’IA à titre personnel, selon le Baromètre Cirano 2018.Travailleuse, travailleur, travail, emploi, TI

Moins d’un répondant sur cinq (17 %) croit qu’il pourrait perdre son emploi à cause de l’IA et le quart des répondants (26 %) estiment que l’IA affectera les tâches qu’ils accomplissent dans le cadre de leur travail.

Les plus inquiets d’être personnellement touchés sont des résidents de la région de Montréal (21 %), ainsi que des ouvriers spécialisés et travailleurs manuels (27 %).

Les répondants anglophones sont plus plus préoccupés que les francophones, 22 % contre 15 %, et les diplômés du secondaire redoutent davantage une perte d’emploi que les diplômés universitaires, 20 % contre 11 %.

Plus de huit répondants sur dix se disent que l’IA rendra les entreprises plus performantes et 61 % se disent prêts à se former pour s’y adapter.

Pour aider le Québec à mieux gérer le développement de l’IA, 54 % des répondants se disent d’accord pour que le gouvernement soutienne les personnes qui perdront leur emploi à cause de l’IA. « Quel que soit leur revenu, région d’habitation, occupation, niveau d’étude, langue, une grande partie des Québécois considèrent cette piste d’action comme étant prioritaire », a indiqué, par communiqué, Ingrid Peignier, coauteure de l’étude et directrice de projet, des communications et des relations partenaires au Cirano.

Pour 47 % des répondants, l’État doit aussi prioritairement protéger les données personnelles recueillies par les objets connectés et les programmes d’IA.

Le sondage a été réalisé entre le 5 et le 10 avril 2018 auprès de 1013 répondants représentatifs de la population du Québec, mentionne le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (Cirano).

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