Projets de chaîne de blocs au Port de Montréal et aux douanes

Le Port de Montréal et l’Agence des services frontaliers du Canada misent sur la plateforme TradeLens développée par IBM et Maersk.

Image : Getty

IBM affirme que le Port de Montréal a adopté la plateforme TradeLens, qui a été développée par le fournisseur informatique IBM et par l’armateur de porte-conteneurs A.P. Moller – Maersk, et que l’Agence des services frontaliers a accepté de mener un projet pilote avec cette même plateforme.

Selon IBM, la plateforme fondée sur la technologie de chaîne de blocs et hébergée en nuage IBM « a pour but d’amener le secteur du transport des marchandises dans l’ère numérique par l’utilisation d’une interface servant exclusivement au transport des marchandises », par exemple pour la gestion des horaires de livraison et l’accès aux documents de facturation.

En collaboration avec Société Terminaux Montréal Gateway, dont les terminaux reçoivent les navires de Maersk, le Port de Montréal « fournira des données sur les déplacements des navires et des conteneurs de Maersk », puis « ces données seront ensuite intégrées à la plateforme, pour créer des renseignements organisationnels qui donneront une meilleure visibilité des flux de trafics pour la chaîne logistique de Montréal », soutient IBM.

Circulation des marchandises et de l’information

IBM mentionne que l’Administration portuaire de Montréal prévoit utiliser la plateforme pour « numériser l’écosystème logistique maritime ».

« Chaque navire qui arrive contient un très grand nombre de conteneurs dont il faut coordonner le déplacement avec une logistique de transport terrestre, que ce soit par rail ou par camions […] TradeLens permettra au Port de Montréal d’améliorer le niveau de précision des renseignements », selon IBM.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pourrait elle aussi devenir une utilisatrice régulière de cette plateforme numérique de commerce international fondée sur la chaîne de blocs.

« Port de Montréal et ASFC commencent à interagir en se partageant d’importantes transactions grâce à un accès à des données et des documents sur le transport des marchandises » et « ASFC participe à un projet pilote afin de déterminer le rôle que pourrait jouer cette plateforme dans ses processus internes », par exemple en matière de traitement et d’analyse des données des expéditions commerciales qui franchissent les frontières et de visibilité du cheminement des cargaisons, a précisé IBM.

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