Achat en ligne : 9,1 milliards de dollars dépensés par les Québécois

Près de six Québécois sur dix (58 %) ont acheté en ligne en 2017, selon un portrait des acheteurs en ligne publié par le Cefrio.

achat en ligne, commerce électronique
Image : Getty

Ce niveau est à peine plus élevé qu’en 2016, alors que 57 % des répondants avaient opté pour internet pour effectuer au moins un achat. Le taux augmente de quatre points chez les 55-64 ans et chez les 65 ans et plus. Cependant, il stagne à 76 % chez les 18-34 ans et baisse même d’un point chez les 35-54 ans pour atteindre 66 %.

Si le taux de magasinage en ligne décroît avec l’âge, il est proportionnel aux revenus des consommateurs et atteint 81 % chez les ménages dont le revenu dépasse les 80 000 dollars.

La mode (vêtements, chaussures, bijoux) arrive en tête des produits achetés en ligne, suivie de l’électronique, des produits culturels (musique, films, jeux vidéos) et des articles pour la maison. Les logiciels et les applications mobiles ne se classent qu’en dixième position.

Si on exclut les dépenses faites en voyage et en transport, le panier moyen s’est élevé à 107 dollars par transaction. Le Cefrio estime donc à 9,1 milliards de dollars le total des achats en ligne réalisés l’an dernier au Québec. Un chiffre en hausse de 13 % par rapport à 2015.

Seulement 27 % de ce montant est dépensé sur des sites québécois, alors que 48 % des dollars dépensés sont déboursés au profit de sites des États-Unis.

Toutefois, certains sites québécois tirent bien leur épingle du jeu dans leur domaine. Le Cefrio indique que Maison Simons récupère 6 % des achats faits en mode et 4 % de ceux réalisés en décoration. La SAQ accapare 11 % des transactions en alimentation, santé et beauté. De plus, 15 % des achats en voyage et en transport sont réalisés sur le site d’Air Canada.

Les adeptes du magasinage en ligne mentionnent des prix plus bas, le fait de ne pas vouloir se déplacer et la possibilité de magasiner en tout temps pour expliquer parmi leurs raisons de se tourner vers internet.

Quant aux réfractaires à l’achat en ligne, ils préfèrent se rendre en magasin pour des raisons de sécurité ou de protection de leur vie privée.

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