Véhicules connectés : le Sénat prête l’oreille à des chercheurs et à BlackBerry

Les véhicules automatisés capables de transporter des gens dans une ville pourraient devenir une réalité d’ici 10 à 15 ans.

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Image : Getty

Selon le Comité sénatorial permanent des transports et des communications, qui vient de dévoiler un rapport sur l’avenir des transports, les véhicules sans conducteur sont déjà une réalité, mais leur utilisation courante devrait encore attendre quelques années.

À son avis, des « voitures totalement automatisées pourront un jour effectuer pratiquement toutes les tâches liées à la conduite ». Le Comité sénatorial anticipe aussi l’utilisation courante pas si lointaine de « véhicules connectés qui interagissent avec leur environnement et qui transmettent l’information au conducteur ».

Le Comité précise avoir étudié les risques et les avantages de ces « technologies émergentes », notamment en interrogeant des « chercheurs » et des « experts » dans le cadre de « missions d’études » au centre QNX de BlackBerry et aux universités de Waterloo et de l’Alberta. QNX est un système d’exploitation surtout destiné au marché des systèmes embarqués de pilotage.

Sur ces bases, le Comité conclut que le Canada serait « mal préparé » à l’arrivée des véhicules sans conducteur et connectés, et que les ministères doivent « collaborer avec des innovateurs pour mettre en place les bases d’une politique qui favoriserait le développement responsable de cette technologie ».

Parmi les seize recommandations tirées de cette démarche, le Comité propose notamment que « le gouvernement du Canada investisse davantage dans la recherche développement sur les véhicules automatisés et branchés par la création d’un nouveau Centre d’essais et de recherche pour la mobilité intelligente et l’innovation, qui serait situé sur les lieux de l’actuel Centre de test et de recherche pour les véhicules motorisés » de PMG Technologies à Blainville.

Les risques mentionnés concernent notamment les collisions, la cybersécurité et la protection des renseignements personnels, tandis que les avantages mentionnés concernent notamment la sécurité routière et l’accès des conducteurs à des informations liées à la conduite et à leur trajet.

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