KPMG et Microsoft lancent un Centre de développement des compétences en gestion des risques opérationnels

KPMG au Canada et Microsoft Canada annoncent aujourd’hui le lancement du Centre de développement des compétences en gestion des risques opérationnels. Fort d’un investissement de 1,7 M$ sur trois ans, il sera établi au Québec, rejoignant le Centre d’excellence canadien en cybersécurité de KPMG.

Il constitue la première phase d’un projet pilote et pourrait rejoindre un potentiel de plus de 11 000 cadres supérieurs et membres de conseils d’administration à travers ses formations offertes en français sur la Cybersécurité et sur l’intelligence artificielle générative.

Les formations virtuelles, pratiques et gratuites qu’offrira le centre aideront les entreprises et les gouvernements à « mettre en place des mesures de protection en matière de cybersécurité, qui serviront à comprendre les opportunités et les défis de l’intelligence artificielle générative et à la mettre en œuvre de manière responsable ».

Selon le récent sondage Perspective des chefs de la direction de KPMG, 93 % des chefs de la direction canadiens craignent que l’émergence de l’intelligence artificielle générative ne les rende encore plus vulnérables aux cyberattaques, alors que seul 56 % d’entre eux se sentent prêts à faire face à celles-ci. Par ailleurs, une étude récente de Microsoft en collaboration avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révèle que la demande de compétences en cybersécurité a augmenté de 32 % au Canada au cours de la dernière année.

Microsoft estime en outre que les tentatives d’attaques d’hameçonnage ont augmenté de plus de 200 % depuis septembre 2022 alors qu’un récent sondage de KPMG auprès des petites et moyennes entreprises québécoises révèle que 60 % d’entre elles ont payé une rançon à des cybercriminels au cours des trois dernières années.

« Grâce à cette collaboration avec Microsoft, nous visons à renforcer la cybersécurité et à transformer l’intelligence artificielle générative en une opportunité, plutôt qu’une menace », a déclaré Benoit Lacoste Bienvenue, associé directeur, Province de Québec, KPMG. « Avec notre expertise dans ces domaines, nous prenons des mesures concrètes pour améliorer la sécurité et avoir un impact positif pour les organisations au Québec. »

 

Renaud Larue Langlois
Renaud Larue Langlois
Un peu journaliste, un peu gestionnaire TI, totalement passionné de technologie. Après plus de 25 ans dans le domaine des TI, devenir rédacteur était tout naturel pour Renaud. C'est réellement une affaire de famille. Ses champs d'intérêt sont… tout, en autant que ça concerne la technologie. On peut le joindre à [email protected].

Articles connexes

Un duo montréalais lance une plateforme gratuite de formation en cybersécurité.

Deux amis d'enfance, tous deux entrepreneurs basés à Montréal,...

Balado Hashtag Tendances, 4 janvier 2024 — Une app Copilot, des iPhones compromis, Google et les applications Android et Adobe n’acquiert pas Figma

Cette semaine : Copilot sur Android et iOS, une attaque de porte dérobée de milliers d’iPhone, Google paie l’amende et assouplit les règles sur les applications Android et Adobe abandonne son projet d’acquérir Figma.

Des pirates abusent d’OAuth pour automatiser des cyberattaques, selon Microsoft

Selon Microsoft, des acteurs malveillants utilisent à mauvais escient les applications basées sur OAuth comme outil d'automatisation d'authentification.

Les entreprises canadiennes de taille moyenne paient en moyenne 1,13 million de dollars aux gangs de rançongiciels

Le paiement moyen de rançongiciel effectué par les entreprises canadiennes de taille moyenne s'élevait cette année à un peu plus d'un million de dollars, selon une nouvelle enquête.

Adoption du projet de loi no 38 sur la cybersécurité et la transformation numérique de l’administration publique

Le projet de loi no 38, connu sous le nom de Loi modifiant la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement et d'autres dispositions législatives, a été adopté plus tôt cette semaine par l'Assemblée nationale.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.