Nouveaux correctifs, nouveau record, nouvelle famille et nouvelles versions

Huit mises à jour pour Windows et al. – RIM vend plus de 4 millions de Blackberry – IBM réunit ses familles « i » et « p » – Versions 4.1 d’eMerge chez Compugen et de XenServer chez Citrix.

Le mardi des correctifs

Ce sont pas moins de huit mises à jour qui sont distribuées cette semaine par Microsoft, dont plusieurs qualifiées de « critiques ». Le lot de correctifs du jour concerne la suite Office (avec une correction « critique » et une « importante »), Windows (avec quatre corrections « critiques » et deux « importantes ») et Internet Explorer (avec deux corrections critiques). Ces mises à jour ratissent large : elles concernent Windows 2000, XP, Vista (SP1), Windows Server 2003 et 2008; les versions d’Office touchées vont de XP à 2007, auxquelles il faut ajouter Microsoft Project 2000/2002/2003.

Comme à son habitude, Microsoft avait prévenu, la semaine dernière, de l’imminence de la distribution de ces correctifs. Mais il n’a toujours pas donné de date pour le troisième service pack de XP.

Ventes fructueuses de petits fruits

Research in Motion (RIM) a annoncé avoir vendu 4,4 millions de terminaux Blackberry au quatrième trimestre (terminé le 1er mars 2008) et 14 millions d’exemplaires pour l’ensemble de son exercice 2008. L’entreprise de Waterloo en Ontario a enregistré 2,18 millions nouveaux abonnements nets à son service de messagerie, un record, ce qui porte à 14 millions le nombre total de ses abonnés dans le monde.

L’iPhone n’est donc pas parvenu à faire de l’ombre au Blackberry. D’après la firme d’analyse Canalys, RIM a décroché 41 % des parts de marché des téléphones intelligents [sur le marché américain au quatrième trimestre 2007], devant l’iPhone (28 %) [au niveau mondial, Nokia dominait toujours avec 52,9 %, suivi de RIM avec 11,4 % et d’Apple avec 6,5 %].

Le Blackberry, initialement destiné aux entreprises, a réalisé avec succès son virage vers le grand public, amorcé il y a plus d’un an et demi, avec la sortie de Pearl, lancé en septembre 2006.

Réunion de familles

Les serveurs System i et System p ne sont désormais plus qu’une seule et même famille de serveurs, dénommée Power.

Ainsi, les successeurs des AS/400 rejoignent les serveurs Aix au sein d’une même gamme. Tous partageront désormais la même architecture de processeur bicoeur Power6 et pourront tourner, au choix, l’un des trois systèmes d’exploitation suivants : Aix, Linux ou i. Sensé rendre compte de la simplicité du système d’exploitation, « i » désigne la toute nouvelle version du système d’exploitation des System i, ex-AS/400 (« i » est aussi appelé i5OS).

Pour utiliser conjointement un ou plusieurs des trois systèmes d’exploitation, plus besoin de partitionnement physique ni de partition mère avec les Power System. C’est désormais l’hyperviseur de virtualisation PowerVM qui s’occupe de tout. Il peut gérer jusqu’à 160 partitions virtuelles et se charge du partitionnement du stockage.

La solution eMerge de Compugen en version 4.1

Compugen, un important intégrateur canadien de systèmes informatiques, a lancé la version 4.1 d’eMerge, sa solution de gestion du cycle de vie des actifs technologiques.

Selon Compugen, eMerge combine la technologie et les meilleures pratiques fondées sur la Bibliothèque d’infrastructure TI (ITIL) pour contrôler les coûts, minimiser les risques d’exploitation et maximiser la valeur apportée à l’entreprise par son infrastructure TI. eMerge aide les organisations à gérer les actifs de TI (matériel, logiciel, processus, documents) pendant leur cycle de vie complet, de l’acquisition à l’utilisation et jusqu’à la mise hors service. La solution eMerge comporte sept modules d’utilisation, permettant de gérer, respectivement, les demandes, l’approvisionnement, les actifs, les services, les locations, les dispositifs et appareils ainsi que les changements.

eMerge est une solution hébergée offerte aux clients moyennant des frais d’abonnement mensuels basés sur le modèle de logiciel-service (SaaS). Cette solution est accessible sur Internet par le biais d’un navigateur Web standard comportant un chiffrement SSL 128 bits et présente un portail Web personnalisé pour chaque client. L’utilisation du modèle de logiciel-service permet aux clients de commencer rapidement la gestion de leurs actifs, avec des coûts de mise au point minimums et sans effort ou coût de maintenance continu, affirme Compugen.

XenServer de Citrix en version 4.1

Les améliorations apportées à la version 4.1 de la virtualisation avec XenServer s’accompagnent d’un accord avec NetApp sur le stockage et d’un mode de facturation par serveur physique et non plus par processeur.

La version 4.1 de XenServer intègre une cinquantaine d’améliorations qui portent essentiellement sur les performances. On notera que, dans la version Platinium, promise pour ce mois-ci, XenServer intégrera Provisionning Server, qui permet d’exécuter à la demande une « charge applicative » (qu’il s’agisse d’un couple natif système d’exploitation-application ou d’une ou plusieurs machines virtuelles VM). Cela permettrait de répondre aux besoins tant des adeptes de la virtualisation que de tous ceux qui utilisent encore des configurations physiques.

Citrix annonce également que la console de XenServer 4.1 intègre la gestion des API de Data OnTap de NetApp. Autrement dit, on peut lancer les outils de NetApp à partir de XenServer pour cloner une machine virtuelle.

Enfin, Citrix met de l’avant une tarification non plus au processeur, comme le font VMware et Microsoft, mais au serveur. Selon le fournisseur, cela éviterait le casse-tête de gestion des licences et permettrait de réaliser des économies, la facture devenant indépendante du nombre de machines virtuelles créées. Les prix affichés par Citrix pour la version d’entrée de gamme de XenServer 4.1 commencent à 600 $ par an et par serveur et à 900 $ pour une licence perpétuelle. Toutefois, Citrix précise que ces tarifs s’appliquent uniquement pour les systèmes d’exploitation de 64 bits installés sur des serveurs dotés de quatre processeurs maximum.

Avec le Service de nouvelles IDG

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