Une trentaine de mises à pied temporaires chez Sarbakan

Une porte-parole de Sarbakan indique qu’une trentaine d’employés ont été mis à pied pour quelques semaines. Une rumeur faisait état de cinquante mises à pied temporaires jusqu’en juin 2013.Logo de Sarbakan

Le studio de développement de jeux vidéos mobiles Sarbakan, de Québec, amoindrit la portée des mises à pied temporaires qui ont été effectuées au sein de ses ressources humaines au cours des derniers jours.

Une porte-parole de Sarbakan, Tracey-Lee Batsford, a déclaré lors d’un entretien téléphonique qu’une trentaine d’employés ont été mis à pied jusqu’à la fin de mars ou jusqu’au début d’avril.

La porte-parole a confirmé que Sarbakan avait signé des contrats avec des clients le vendredi 15 mars, ce qui aura des conséquences sur le rappel des employés qui ont été mis à pied temporairement. Elle a précisé que la signature de ces contrats n’avait pas entraîné une diminution du nombre de mises à pied temporaires qui était prévu à l’origine.

Vendredi dernier, des chroniqueurs et des internautes ont fait état dans les médias sociaux d’une rumeur de mises à pied temporaires chez Sarbakan. Beenox, un studio de Québec qui est un concurrent de Sarbakan, a évoqué ces mises à pied temporaires dans ses présences dans les médias sociaux Facebook et Twitter, sans nommer l’entreprise visée. Depuis, Beenox a éliminé les messages liés à cet événement.

Des précisions

Nicolas Lacroix, le chroniqueur techno de la station de radio FM93 de Québec qui avait identifié Sarbakan comme étant l’entreprise du secteur du jeu vidéo qui avait effectué des mises à pied temporaires, a expliqué comment il avait appris la nouvelle.

M. Lacroix a indiqué qu’une personne qui oeuvre dans l’industrie du jeu vidéo l’avait informé, le vendredi 15 mars en matinée, que des mises à pied avaient eu lieu chez Sarbakan. Il ajoute qu’un journaliste de la station de radio a tenté de joindre la direction de Sarbakan durant toute la journée, en vain. Le chroniqueur a fait état de la rumeur dans les médias sociaux en milieu d’après-midi.

Le journaliste Mathieu Boivin, de Cogeco Diffusion (le propriétaire du FM93) a indiqué que Emploi Québec lui avait confirmé vendredi dernier qu’une demande de permission pour la mise à pied « d’un nombre indéterminé » d’employés avait été formulée par Sarbakan. Selon M. Boivin, Emploi Québec aurait contacté Sarbakan à la suite de sa demande d’information.

Selon M. Boivin, Emploi Québec a indiqué vendredi que les mises à pied temporaires de Sarbakan, selon la demande qui a été formulée par l’entreprise, devaient durer jusqu’en juin 2013.

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

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