Un marathon de programmation pour les données ouvertes fédérales

XMG Studio et le gouvernement du Canada produiront durant 48 heures une compétition de programmation d’applications à partir de données ouvertes.Logo du concours EDOC

XMG Studio, une entreprise de Toronto qui œuvre en développement de jeux mobiles, produira un marathon de programmation d’applications (hackathon en anglais) à partir de données ouvertes du gouvernement fédéral, sur un sujet donné, du 28 février au 2 mars 2014.

La compétition de 48 heures, nommée « Expérience des données ouvertes canadienne » (EDOC), visera le développement d’applications à partir des ensembles de données qui sont accessibles par le biais du portail donnees.gc.ca du gouvernement du Canada.

Ce marathon de programmation d’application sera réalisé avec le soutien du gouvernement fédéral, de l’éditeur de logiciels de gestion de contenu OpenText et du fournisseur technologique IBM.

Selon les organisateurs, la compétition EDOC sera ouverte gratuitement « à toute personne qui souhaite développer des applications visant à améliorer le quotidien des Canadiens, quelle que soit son expérience dans ce domaine ». Les participants prendront part au marathon en équipe d’une à quatre personnes. Un outil en ligne de mise en relation permettra aux participants de joindre ou combler une équipe.

Les équipes pourront amorcer leurs activités de codage dès qu’elles obtiendront le thème de la compétition, qui sera révélé dans le site web officiel de l’événement ainsi que dans des présences dans les réseaux sociaux Facebook et Twitter à compter du 28 février à 17h00.

Les applications pourront être développées pour n’importe quelle plateforme, mais les organisateurs recommandent qu’elles soient accessibles sur les appareils mobiles.

Évaluations et prix

Au terme du marathon, un jury sélectionnera quinze applications parmi les soumissions  aux fins d’une finale qui aura lieu le 28 mars 2014. Les équipes ayant développé ces quinze applications seront invitées à en faire la présentation à Toronto, devant un panel formé d’experts de l’industrie des TIC et de représentants de firmes d’investissement et d’investisseurs en capital de risque.

Le jour de la finale, le panel du jury final sélectionnera trois applications qui vaudront à leurs développeurs des prix en argent (25 000 dollars pour le premier prix, 5 000 dollars pour le deuxième prix et 1 000 dollars pour le troisième prix), ainsi que des services et des trophées.

Les jurys évalueront les applications créées lors du marathon de développement d’applications en fonctions de cinq critères, soit le caractère innovant du concept, les aspects artistiques, de design et de finition, l’utilité, l’utilisation des données ouvertes et la stabilité de l’application.

Pour l’instant, l’identité de trois des cinq membres du jury final a été révélée. Il s’agit du président du Conseil du Trésor du gouvernement du Canada, Tony Clement, du président de XMG Studio, Ray Sharma, et du président et directeur général d’Open Text, Mark Barrenechea.

De plus, les quinze applications qui auront été retenues pour la sélection finale feront l’objet d’un vote en ligne pour le Prix coup de cœur du public, qui aura lieu du 17 au 28 mars. L’équipe gagnante obtiendra 1 000 dollars.

Par ailleurs, toutes les équipes participantes pourront téléverser dans le site web de la compétition une description et une vidéo afin de présenter leur application et tenter d’attirer l’attention d’investisseurs.

Les équipes pourront participer à la compétition à partir d’un lieu physique, à Toronto, ou à distance. Des outils de visioconférence seront offerts aux participants à distance sur le site web du concours afin de faciliter le travail des équipes distribuées.

Les équipes qui souhaiteront prendre part à la compétition à partir du lieu de rassemblement à Toronto verront leurs candidatures être évaluées et choisies en fonction d’informations sur l’expérience et les compétences de leurs membres qui auront été inscrites dans un profil en ligne.

Toutes les équipes participantes conserveront les droits et la propriété intellectuelle de des idées et des applications qui auront été développées lors de la compétition EDOC.

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

Articles connexes

Le gouvernement fédéral retarde les programmes de financement destinés à la R&D et aux PME

Les ministères des Finances et de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada (ISDE) ont annoncé hier dans une déclaration conjointe que le lancement de la Société canadienne de l'innovation (SCI), initialement prévu pour 2023, sera reporté à 2026-2027. Cela signifie que le SCI pourrait ne pas voir le jour s’il y a un changement de gouvernement après les prochaines élections générales d’octobre 2025.

La DSI du Canada, Catherine Luelo, démissionne et met en lumière la fracture des systèmes informatiques fédéraux à la Chambre des communes

Catherine Luelo, directrice des systèmes d'information du Canada, a annoncé sa démission, deux ans après avoir pris ses fonctions pour moderniser les systèmes technologiques du gouvernement fédéral.

Recours collectif contre le gouvernement du Canada à la suite d’une violation de données de l’ARC en 2020

La Cour fédérale du Canada a certifié le recours collectif déposé contre le gouvernement du Canada concernant la série de cyberincidents qui ont eu lieu entre mars et septembre 2020 et qui ont ciblé les comptes de l'Agence du revenu du Canada (ARC) de plus de 45 000 Canadiens.

Le gouvernement du Canada offre l’Internet haute vitesse à plus de 1 000 foyers autochtones de Terre-Neuve-et-Labrador

Le gouvernement du Canada annonçait cette semaine un investissement de 10,3 millions de dollars pour offrir un accès Internet haute vitesse à plus d'un millier de foyers autochtones à Hopedale, Makkovik, Nain, Natuashish, Postville et Rigolet dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.