Un « atlas du cybercrime » aidera la police et les entreprises technologiques à combattre les cybercriminels

Microsoft et Fortinet font partie des entreprises technologiques soutenant le lancement officiel d’un effort visant à cartographier les activités cybercriminelles et à identifier les réponses conjointes des secteurs public et privé aux cybermenaces.

Les travaux sur l’Atlas de la cybercriminalité seront hébergés par le Forum économique mondial pendant les deux à trois prochaines années, a-t-on annoncé cette semaine. Les deux sociétés technologiques, ainsi que PayPal et Banco Santander, aideront à financer l’Atlas jusqu’à ce qu’il soit suffisamment établi pour devenir une plate-forme indépendante.

L’annonce a été faite lors de la réunion annuelle du forum en Suisse.

L’objectif est de fournir une plate-forme aux principaux enquêteurs sur la cybercriminalité, aux organismes nationaux et internationaux d’application de la loi et aux entreprises mondiales pour partager leurs connaissances, générer des recommandations politiques et identifier les opportunités d’action coordonnée pour lutter contre les cybermenaces.

Annoncés pour la première fois lors de la conférence RSA à San Francisco en juin 2022, les travaux sur l’Atlas de la cybercriminalité ont commencé avec l’analyse de 13 groupes criminels par des enquêteurs sur la cybercriminalité, a indiqué le forum dans un communiqué.

« Les cybercriminels travaillent dans l’ombre et exploitent les vulnérabilités pour infliger des attaques dévastatrices », a déclaré le président de Microsoft, Brad Smith, dans un communiqué. « L’Atlas de la cybercriminalité fournit un forum important qui rassemble les secteurs public et privé pour partager des informations exploitables et tirer parti des données, des capacités et de l’expertise intersectorielles, essentielles pour perturber la cybercriminalité rapidement et à grande échelle. »

Pour plus d’informations, l’article original (en anglais) est disponible sur IT World Canada, une publication sœur de Direction informatique.

Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois.

Howard Solomon
Howard Solomon
Actuellement rédacteur pigiste, Howard est l'ancien rédacteur en chef de ITWorldCanada.com et de Computing Canada. Journaliste informatique depuis 1997, il a écrit pour plusieurs publications sœurs d'ITWC, notamment ITBusiness.ca et Computer Dealer News. Avant cela, il était journaliste au Calgary Herald et au Brampton Daily Times en Ontario. Il peut être contacté à [email protected].

Articles connexes

La saga OpenAI se termine sur un accord pour réintégrer Sam Altman au poste de PDG

Le PDG déchu d'OpenAI, Sam Altman, retrouvera son poste au sein de l'entreprise, a déclaré OpenAI dans une publication sur X (anciennement Twitter).

Investissements majeurs de 500 M$US de Microsoft au Québec

Au cours des deux prochaines années, Microsoft investira 500 millions de dollars américains dans l'expansion de son infrastructure infonuagique et d'intelligence artificielle à grande échelle au Québec.

Microsoft parsème du Copilot partout au Ignite 2023

La semaine dernière, dans le cadre de son événement Ignite, Microsoft a brandi son couteau suisse Copilot, embarquant l'assistant d’IA dans l'ensemble de ses produits et services.

Microsoft embauche Sam Altman et Greg Brockman pour diriger la nouvelle unité d’IA alors que la crise s’aggrave chez OpenAI

Dans un autre tournant majeur dans la saga du leadership d'OpenAI, le PDG déchu Sam Altman, qui aurait négocié son retour dans l'entreprise, a été recruté, avec le co-fondateur d'OpenAI, Greg Brockman, pour diriger une unité de recherche avancée sur l'IA chez Microsoft.

KPMG et Microsoft lancent un Centre de développement des compétences en gestion des risques opérationnels

KPMG au Canada et Microsoft Canada annoncent aujourd’hui le lancement du Centre de développement des compétences en gestion des risques opérationnels. Fort d’un investissement de 1,7 M$ sur trois ans, il sera établi au Québec, rejoignant le Centre d'excellence canadien en cybersécurité de KPMG.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.