Le roi et la reine des Belges sont en visite officielle au Canada, accompagnés d’une délégation composée d’entreprises en technologies de l’information (TI).

(Image : ThinkStock)
Alors que la Belgique n’a toujours pas ratifié le CETA, le traité de libre-échange signé entre l’Union Européenne et le Canada, plusieurs des entrepreneurs belges ayant participé à une rencontre avec le secteur canadien des TI mardi préféreraient ouvrir un bureau au Canada plutôt qu’aux États-Unis.
« Nous sentons qu’il y a de bons avantages à recruter des employés ici plutôt qu’aux États-Unis », a déclaré Hans Constendt, fondateur et PDG d’Ontoforce, une plateforme d’analyse de données.
Cette rencontre a été organisée à Ottawa par le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC).
Jane Murphy, une belgo-canadienne fondatrice du bureau européen de protection des données (EDPO), a alerté les entreprises canadiennes sur le manque d’attention qu’elles accordent au Règlement général sur la protection des données (RGPD). À partir du 25 mai prochain, même les entreprises non-européennes devront se conformer à ce règlement.
« Il y a un énorme besoin de prise de conscience chez les entreprises non-européennes », a-t-elle constaté. Les entreprises qui ne respecteront pas ce règlement sur les données personnelles devront payer des amendes.
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