Système de paye Phénix : blâmes du Bureau du vérificateur général

Le Bureau du vérificateur général du Canada blâme Services publics et Approvisionnement Canada dans des conclusions sur les problèmes liés au système de paye Phénix.vérificateur général du Canada

Dans le rapport automne 2017 dévoilé le 21 novembre par le Bureau du vérificateur général du Canada, ce dernier affirme que Services publics et Approvisionnement Canada n’a pas « su cerner ni régler les problèmes de paye de manière durable pour garantir que les fonctionnaires fédéraux reçoivent systématiquement le montant exact de leur paye en temps opportun ».

Le rôle de Services publics et Approvisionnement Canada est notamment de « servir les ministères et organismes fédéraux en tant qu’acheteur central, gestionnaire de biens immobiliers, trésorier, comptable, administrateur de la paye et des pensions et conseiller en matière d’intégrité ».

Le Bureau du vérificateur soutient que « les ministères et les organismes ont contribué aux problèmes », mais que Services publics et Approvisionnement Canada « ne leur a cependant pas transmis toutes les informations ni donné toute l’aide dont ils avaient besoin pour régler les problèmes de paye ».

Le système de paye fédéral problématique est une adaptation aux besoins de la fonction publique fédérale du système commercial d’automatisation PeopleSoft. Cette adaptation avait été baptisée Phénix par Services publics et Approvisionnement Canada et IBM avait été embauchée pour « aider à concevoir, mettre en oeuvre, intégrer et déployer Phénix, et à l’adapter aux besoins », rappelle le Bureau du vérificateur général, sans blâmer IBM.

De plus, une autre société d’experts-conseils externe non précisée aurait été embauchée en 2017 « pour réaliser une analyse plus approfondie des problèmes et des causes et recommander un plan à long terme visant à régler les problèmes ». La feuille de route issue de cette analyse « était toujours en voie d’être finalisée à la fin de juin 2017 ».

Lire aussi :

Système de paye Phénix : 25 % des dossiers encore non réglés

TI au fédéral : le gouvernement Harper mise sur le secteur privé

CGI se positionne dans les services partagés de l’État aux États-Unis

Articles connexes

Retour sur l’année quantique 2023

Le domaine du quantique est en pleine effervescence et il a occupé une place importante dans les médias tout au long de 2023. Avec l’année qui s’achève, jetons un coup d’œil sur ce qui s’est passé dans les douze derniers mois au Canada dans le domaine quantique.

IBM lance le Quantum System Two, propulsé par le nouveau processeur Heron

Dans le cadre du IBM Quantum Summit lundi à New York, IBM a lancé le IBM Quantum Heron, un processeur de 133 qubits qui, selon lui, offre une réduction des erreurs jusqu'à cinq fois supérieure à celle de son prédécesseur.

Inauguration à Bromont du premier ordinateur quantique IBM Quantum System One au Canada

Le Québec vient de consolider sa position de leader dans le domaine de l’informatique quantique. La Plateforme d'innovation numérique et quantique du Québec (PINQ²) et l'Université de Sherbrooke, procédaient vendredi, en collaboration avec IBM, à l'inauguration historique d'un IBM Quantum System One à Bromont.

Balado Hashtag Tendances, 31 août 2023 — Attaque de rançongiciel, TikTok et le commerce électronique, Code Llama et une puce d’IA signée IBM

Cette semaine : Un hébergeur danois victime d’un rançongiciel, TikTok veut bannir les liens de commerce électronique, Meta lance Code Llama et une puce d’intelligence artificielle moins énergivore signée IBM.

IBM lance une offre d’IA générative qui, selon la société, accélère la modernisation des applications d’ordinateurs centraux

Il fut un temps où les ordinateurs centraux dirigeaient le monde, et ils le faisaient fonctionner avec des logiciels écrits en COBOL. Même aujourd'hui, selon IBM, plus de 230 milliards de lignes de code COBOL sont encore utilisées, mais le nombre de programmeurs disponibles pour maintenir ces logiciels a considérablement diminué.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.