Mises à pied temporaires chez Sarbakan?

Le studio de jeux vidéo mobiles Sarbakan de Québec aurait mis à pied plusieurs employés jusqu’à l’été 2013, selon certaines sources. (Mise à jour) Sarbakan affirme qu’il s’agit d’une fausse rumeur et Beenox efface ses statuts.Logo de Sarbakan

Selon le journaliste techno Nicolas Lacroix de la station de radio FM 93 de Québec, l’organisme gouvernemental Emploi-Québec et le studio Sarbakan, situé sur la rue Saint-Joseph à Québec, auraient eu des discussions à propos de la mise à pied temporaire d’un nombre indéterminé d’employés jusqu’à la fin juin. Selon le journaliste, une cinquantaine de personnes auraient été touchées par la mesure et c’est Emploi-Québec qui aurait contacté Sarbakan afin d’obtenir des précisions à ce sujet.

Dans le début de l’après-midi du vendredi 15 mars, un concurrent de Sarbakan à Québec, le studio Beenox, a évoqué dans un microbillet la mise à pied d’une cinquantaine d’employés par un studio de Québec non identifié, tout en invitant indirectement les employés visés à postuler des emplois dans son organisation.

Peu après, selon le microbillet d’un utilisateur de Twitter, Beenox aurait publié un statut dans sa page Facebook où on aurait fait mention de l’élimination d’une quarantaine de postes au sein de l’entreprise non identifiée. Toutefois, le statut de Beenox aurait été éliminé entre-temps, puisque l’hyperlien fourni menait à une page d’erreur.

Aucune information à propos de l’élimination temporaire de postes n’a été publiée par Sarbakan dans son site Web. L’entreprise, qui développe des jeux mobiles sous licence pour des clients comme Disney, Turner, Bandai Namco et Warner Brothers, aurait déjà compté jusqu’à 125 employés.

Mise à jour : La directrice du marketing et des communications de Sarbakan affirme que l’information véhiculée dans les médias sociaux le vendredi 15 mars, à propos de la mise à pied temporaire d’une cinquantaine d’employés, est une « fausse rumeur » qui a été propagée par un concurrent de l’entreprise. Elle ajoute que le président de l’entreprise, Guy Boucher, serait disposé à fournir des explications sous peu.

D’autre part, Beenox a effacé dans son compte Twitter le microbillet qui avait été publié au sujet de possibles mises à pied chez Sarkaban.

Des demandes d’entretien ont été formulées auprès de Sarbakan et Beenox.

Mise à jour: Une porte-parole de Sarbakan a déclaré qu’une trentaine d’employés ont été mis à pied de façon temporaire jusqu’au début mars ou la mi-avril.

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

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