Les deux programmes de formation continue de l’École d’éducation permanente visent les aspirants professionnels des données.
L’École d’éducation permanente de l’Université McGill affirme qu’il s’agit de certificats de perfectionnement professionnel qui visent à répondre à une demande, notamment du secteur privé, en matière de compétences et de travailleurs qualifiés en apprentissage automatique et en modèles d’affaires axés sur les données.
Plus spécifiquement, le premier certificat vise le développement de compétences en analyse de données pour les entreprises et les organisations. Il vise notamment les gens « qui veulent extraire et communiquer des informations, diriger les équipes d’analyse de données et prendre des décisions fondées sur les données ».
Le deuxième certificat vise le développement de compétences en science des données et en apprentissage automatique. Il cible notamment les personnes déjà « à l’aise avec la programmation qui souhaitent apprendre sur l’ensemble de la chaîne des données, dont les modèles d’apprentissage et de prédiction ».
Ingénieure, consultante en infrastructures internet et ancienne chercheuse au MIT (Massachusetts Institute of Technology), Marie-Jose Montpetit affirme que de tels programmes de formation permettent un transfert de résultats de recherches universitaires et de technologies développées dans des universités vers des entreprises ou des organisations qui ne sont pas « strictement technologiques », comme dans les secteurs des banques ou des soins de santé, mais qui pourraient vouloir les intégrer à leurs processus d’affaires.
Lui aussi présent au lancement, Stéphane Caron, directeur principal en technologies d’affaires chez Radio-Canada, mentionne qu’un programme semblable peut être utile à des nouvelles équipes comme celle qu’il dirige pour attirer des ressources qualifiées, par exemple en modèles d’identification des facteurs (sur le plan des contenus ou des fonctionnalités notamment) qui jouent un rôle dans l’abonnement ou le désabonnement des usagers, ainsi que pour en former à l’interne, dans un marché où elles sont aussi convoitées par des géants des technologies qui s’installent notamment à Montréal.
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