Les sites Internet gouvernementaux de plus en plus populaires

En 2011, 82,1 % des internautes québécois ont consulté au moins un site Web gouvernemental (municipal, provincial ou fédéral) que ce soit à des fins personnelles ou professionnelles, révèle une étude.

Quant à la proportion d’internautes qui effectuent des transactions en ligne sur ces sites Web, elle a atteint 36,0 % en 2011, comparativement à 26,6 % un an auparavant.

C’est ce qui ressort de l’enquête NETendances 2011 du Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO).

L’étude affirme que 73,8 % des internautes ont visité un site Internet du gouvernement du Québec, par rapport à 64,3 % pour le gouvernement du Canada et à 42,1 % pour les municipalités.

Le document souligne que les internautes sont généralement exigeants en matière de navigation sur le site des ministères ou organismes publics. Sur une échelle d’importance de 0 à 10 où 10 signifie « très important », les internautes accordent une note moyenne de 9,2 à un environnement sécurisé et aux mesures de protection de la vie privée, 8,8 à la qualité de l’information diffusée, 8,6 à la fiabilité des sites Internet, 8,5 à la facilité d’utilisation et 8,4 à l’efficacité du moteur de recherche.

Lorsqu’on regarde du côté de la perception qu’ont les internautes à l’égard de la sécurité des transactions en ligne auprès du gouvernement du Québec : « Les internautes attribuent une note moyenne de 8 à la sécurité des transactions en ligne, soit une note à peu près équivalente à celle accordée aux institutions financières qui obtiennent une note de 8,1 », précise la directrice à la recherche marketing au CEFRIO, Claire Bourget, dans un communiqué.

Peu d’intérêt pour les médias sociaux

Communiquer avec le gouvernement par le biais de médias sociaux tels que Facebook ou Twitter n’est pas une priorité et suscite davantage d’intérêt chez les jeunes adultes.

Sur une échelle de 0 à 10 où 10 signifie « très intéressé », la note moyenne attribuée à ce type de communication est de 4,8 pour les étudiants et de 4,5 pour les internautes âgés de 18 à 24 ans, soit une note significativement supérieure à celle de 2,2 donnée par l’ensemble des adultes internautes.

L’étude a été réalisée en collaboration avec Léger Marketing et grâce au soutien financier d’Adviso Conseil, du Mouvement des caisses Desjardins, de Services Québec et de Telus.

Pour réaliser le volet « Gouvernement en ligne » de l’enquête NETendances, le CEFRIO a fait appel à quatre collectes de données différentes au cours desquelles l’organisme a interrogé environ 1 000 adultes québécois au téléphone.

Ces collectes de données ont été réalisées en février, en mai, en novembre et en décembre 2011. Les résultats ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la région et de la langue des répondants, afin d’assurer la représentativité de l’ensemble des adultes québécois. La marge d’erreur, selon la proportion estimée, se situe à 3,1 % pour la base des adultes et atteint un maximum de 3,6 % pour la base des internautes.

En 2011, l’étude NETendances a couvert divers thèmes, dont les médias sociaux, le divertissement en ligne, la mobilité, Internet comme source d’information, le gouvernement en ligne, le commerce électronique et les services bancaires en ligne, les diverses générations d’internautes et l’informatisation du Québec.

Pour consulter l’édition numérique du magazine de décembre 2011/janvier 2012 de Direction informatique, Cliquez ici.

Denis Lalonde
Denis Lalondehttp://www.directioninformatique.com
Denis Lalonde est rédacteur en chef chez Direction informatique, développant des contenus et services uniques pour les spécialistes des technologies de l’information en entreprise à travers la province de Québec, tant à l’imprimé que sur le Web. Il s’est joint à IT World Canada, l’éditeur de Direction informatique, après avoir travaillé plus de cinq ans chez Médias Transcontinental pour les publications LesAffaires.com et le Journal Les Affaires. Journaliste accompli à l’aise sur toutes les plateformes médiatiques, Denis a également travaillé au Journal de Montréal, au portail Internet Canoë et au Réseau de l’information (RDI). Twitter: DenisLalonde

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