Les organisations dans les médias sociaux : Les perceptions divergentes des internautes québécois

Peu d’internautes estimeraient qu’il est important pour les organisations d’avoir une page web dans les médias sociaux, selon l’enquête NETendances 2013 du CEFRIO.Illustration du concept des médias sociaux

Selon le volet consacré aux médias sociaux de l’édition 2013 de l’enquête NETendances du CEFRIO, 51 % des adultes internautes québécois suivraient une organisation, une marque, une entreprise ou une personnalité dans les médias sociaux cette année. Il s’agit d’une augmentation de trois points de pourcentage en comparaison avec les données relatives à 2012.

Or, les adultes internautes québécois seraient peu nombreux à estimer qu’il est important pour divers types d’organisations d’avoir une page web dans les médias sociaux.

À propos des entreprises ne faisant que des affaires que sur Internet, 18 % des adultes internautes québécois auraient accordé une note de 9 ou de 10 sur 10 à l’importance d’avoir une page web dans les médias sociaux pour ce type d’organisation. 21 % auraient accordé une note de 7 ou de 8 sur 10, 54 % auraient accordé une note de 0 à 6 sur 10 et 8 % n’auraient pas répondu ou n’auraient pas su quoi répondre.

Au sujet détaillants franchisés, 13 % des adultes internautes québécois auraient accordé une note de 9 ou de 10 sur 10 à l’importance d’avoir une page web dans les médias sociaux pour ce type d’organisation. 22 % auraient accordé une note de 7 ou de 8 sur 10, 62 % auraient accordé une note de 0 à 6 sur 10 et 3 % n’auraient pas répondu ou n’auraient pas su quoi répondre.

À propos du gouvernement du Québec – qui est un des commanditaires de l’enquête NETendances du CEFRIO – 17 % des adultes internautes québécois auraient accordé une note de 9 ou de 10 sur 10 à l’importance d’avoir une page web dans les médias sociaux pour l’administration provinciale. 20 % auraient accordé une note de 7 ou de 8 sur 10, 61 % auraient accordé une note de 0 à 6 sur 10 et 3 % n’auraient pas répondu ou n’auraient pas su quoi répondre.

Au sujet des commerces indépendants, 11 % des adultes internautes québécois auraient accordé une note de 9 ou de 10 sur 10 à l’importance d’avoir une page web dans les médias sociaux pour ce type d’organisation. 22 % auraient accordé une note de 7 ou de 8 sur 10, 64 % auraient accordé une note de 0 à 6 sur 10 et 4 % n’auraient pas répondu ou n’auraient pas su quoi répondre.

Enfin, à propos des entreprises ne faisant affaire que sur Internet, 11 % des adultes internautes québécois auraient accordé une note de 9 ou de 10 sur 10 à l’importance d’avoir une page web dans les médias sociaux pour ce type d’organisation. 19 % auraient accordé une note de 7 ou de 8 sur 10, 68 % auraient accordé une note de 0 à 6 sur 10 et 2 % n’auraient pas répondu ou n’auraient pas su quoi répondre.

Un porte-parole du CEFRIO reconnaît qu’il y a une divergence entre l’intérêt des internautes à suivre les organisations et les marques dans les médias sociaux et leur perception quant à l’importance d’une organisation d’avoir une telle présence. Toutefois, l’organisme n’est pas en mesure d’émettre une hypothèse pour expliquer cette divergence dans la perception des internautes adultes québécois.

Le volet consacré aux médias sociaux de l’étude NETendances 2013 a été réalisé à l’aide des données recueillies lors d’entretiens téléphoniques qui ont été réalisés auprès de 1 000 adultes québécois en mars et en mai 2013.

À lire aussi :
Portrait de l’utilisation des médias sociaux au Québec en 2013
Médias sociaux : Les activités et le temps consacré par les Québécois en 2013

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

Articles connexes

Les DSI doivent trouver un équilibre entre les promesses environnementales et les risques de l’IA, suggère un rapport de Gartner

Bien qu'il y ait de nombreux avantages et progrès qui découlent de l'utilisation de l'intelligence artificielle au sein des organisations, Gartner affirme qu'ils doivent être mis en balance avec les conséquences environnementales qui découlent du matériel, de la formation des modèles et de la consommation d'énergie.

La confiance des petites entreprises canadiennes à son plus bas depuis avril 2020

La confiance des petites entreprises canadiennes est tombée à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie en avril 2020, selon le dernier Baromètre des affaires publié par la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI). L'indice de confiance des petites entreprises sur 12 mois a chuté de 1,5 point à 47,2 en octobre, mesuré sur une échelle comprise entre 0 et 100. Ce chiffre constitue le troisième chiffre le plus bas depuis près de 15 ans.

Le partenariat Microsoft-OpenAI est-il en péril ? Des analystes s’expriment

Mardi dernier, Microsoft et OpenAI ont été désignés comme défendeurs dans un autre recours collectif pour avoir prétendument enfreint plusieurs lois sur la confidentialité. Il s'agit du deuxième recours collectif auquel les deux sociétés sont confrontées depuis le début de l'année, marqué par le début de leur partenariat de plusieurs milliards de dollars.

Une approche axée sur l’IA augmente le retour sur investissement, selon Gartner

Une récente enquête de Gartner a examiné la manière dont les organisations utilisent l'intelligence artificielle (IA) et les facteurs qu'elles prennent en compte lors de l'évaluation de nouvelles opportunités d'IA. L'enquête comprenait les réponses de 622 organisations aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.

L’évolution des besoins des clients, l’IA, l’automatisation et la sécurité sont la clé de l’évolution des priorités commerciales selon Salesforce

Le nouveau rapport sur l'état de l'informatique de Salesforce, publié la semaine dernière, met en évidence les principales priorités et les irritants des entreprises, sur la base d'un sondage mené auprès de plus de 4 000 leaders des TI dans le monde, dont 200 au Canada.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.