Hausse des inquiétudes concernant le piratage et le vol d’identité via la biométrie

Une étude réalisée par Capterra portant sur 756 Canadiens a révélé que l’utilisation des données biométriques a augmenté chez les consommateurs depuis le début de la pandémie, créant des inquiétudes quant à la sécurité de leurs données personnelles.

Image : Getty

 

Le rapport indique que 50 % des répondants citent le vol d’identité potentiel comme une préoccupation liée à l’utilisation des technologies biométriques. Parmi les autres préoccupations figurent l’utilisation abusive des données personnelles des répondants (49 %) et une atteinte à la vie privée (45 %).

La technologie biométrique permet d’identifier les personnes sur la base de certaines caractéristiques physiques ou comportementales, de la même manière que les personnes peuvent être identifiées à vue par leur apparence physique.

L’authentification biométrique peut être utilisée pour protéger les données et arrêter la fraude, ainsi que d’autres cybercrimes, en demandant aux utilisateurs de valider leur identité à l’aide de caractéristiques personnelles. Par exemple, les données biométriques, telles que l’apparence du visage ou le balayage de la rétine, peuvent être très distinctives et difficiles à falsifier.

Étant donné que les données biométriques sont difficiles à falsifier, cette méthode d’authentification a été utilisée par les agences gouvernementales pour le contrôle des passeports et la délivrance des permis. Le secteur privé a également commencé à mettre en œuvre cette technologie, un exemple étant le balayage d’empreintes digitales pour déverrouiller les téléphones intelligents.

Parmi les consommateurs canadiens interrogés, 55 % utilisent régulièrement leurs empreintes digitales comme méthode d’identification et 32 ​​% utilisent aussi souvent des méthodes de reconnaissance faciale, en particulier lorsqu’ils utilisent des téléphones intelligents. 5 % utilisent le balayage manuel, 10 % utilisent la biométrie vocale et 5 % ont utilisé le balayage de l’iris. L’enquête a également révélé que 31 % des répondants n’utilisent aucun des identifiants biométriques mentionnés dans l’enquête Capterra.

Alors que de nombreux répondants se sentent à l’aise de partager des informations personnelles telles que leur nom, leur date de naissance et leur adresse avec des entreprises privées, les niveaux de confort sont considérablement moindres lorsqu’il s’agit de partager leurs données biométriques et des images de documents telles que des permis de conduire, avec des entreprises privées, seulement 22% des consommateurs se sentant à l’aise dans ces scénarios.

Pour plus de détails, l’article original (en anglais) est disponible sur le site IT World Canada, une publication sœur de Direction informatique.

Lire aussi :

Organisations sensibilisées à la vie privée pour leur survie

Sept étapes pour lancer une étude d’impact sur la vie privée

Google et GitHub proposent de réduire le piratage de chaînes d’approvisionnement

Traduction et adaptation française par Renaud Larue-Langlois

 

Samira Balsara
Samira Balsara
Samira est rédactrice pour IT World Canada. Elle poursuit actuellement des études en journalisme à la Toronto Metropolitan University (anciennement Ryerson) et espère devenir présentatrice de nouvelles ou rédiger des profils journalistiques. Vous pouvez lui envoyer un courriel à [email protected]

Articles connexes

Des données volées sur 200 millions d’utilisateurs de Twitter désormais disponibles

Les informations de compte Twitter sur 200 millions d'utilisateurs, dont le PDG de Google Sundar Pichai et Donald Trump Jr., sont désormais disponibles gratuitement sur un forum de pirates, selon des chercheurs en sécurité.

Du code source d’Okta volé sur GitHub

Du code source du fournisseur de gestion des identités et des accès Okta auraient été volés dans ses référentiels privés GitHub, selon le service d'information Bleeping Computer.

Un organisme à but non lucratif canadien obtient un financement pour la sensibilisation à la menace de l’informatique quantique

Une agence publique-privée qui aide les organisations canadiennes à passer à des technologies qui protègent leurs données cryptées contre le piratage par des ordinateurs quantiques a reçu une subvention fédérale de 675 000 $ pour l'aider dans son travail.

Les employés ont des doutes sur la surveillance sur leur lieu de travail

Une nouvelle étude de Capterra révèle que plus du tiers des employés canadiens sont surveillés par logiciel au travail.

Google et GitHub proposent de réduire le piratage de chaînes d’approvisionnement

Trois grandes entreprises informatiques ont proposé un moyen de créer des versions d’applications inviolables qui réduisent les risques de piratage des chaînes d'approvisionnement, comme celui contre la chaîne de SolarWinds.