Google Search et Android : amende de 4,34 milliards d’euros pour Google

L’amende a été imposée par la Commission européenne pour violation aux règles de concurrence de l’Union européenne.Commission européenne

La Commission affirme que l’entreprise Google, qui appartient à Alphabet, a eu recours à des pratiques « anticoncurrentielles » et « illégales concernant les appareils mobiles Android pour renforcer la position dominante de son propre moteur de recherche ».

Google a acheté en 2005 le développeur initial du système d’exploitation mobile Android.

Selon la Commission européenne, « depuis 2011, Google impose des restrictions illégales aux fabricants d’appareils Android et aux opérateurs de réseaux mobiles, afin de consolider sa position dominante sur le marché de la recherche générale sur internet ».

Google aurait utilisé trois types de restrictions « pour faire en sorte que le trafic sur les appareils Android soit dirigé vers le moteur de recherche de Google », au détriment de la possibilité pour les concurrents du moteur de recherche de Google « de lui livrer concurrence par leurs mérites » :

  • Les fabricants devaient préinstaller l’application Google Search et le navigateur Chrome pour pouvoir obtenir une licence pour la boutique d’applications en ligne Play Store.
  • Des fabricants d’appareils et opérateurs de réseaux mobiles ont été payés pour préinstaller exclusivement l’application Google Search sur leurs appareils.
  • Les fabricants ne pouvaient pas à la fois vendre d’appareils mobiles fonctionnant sur des versions d’Android non approuvées par Google (forks Android) et aussi préinstaller les applications Google sur ces appareils.

Google aurait 90 jours pour mettre fin à ces pratiques. Si elle ne se conforme pas, elle pourrait recevoir d’autres amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial quotidien moyen de sa société mère Alphabet, ajoute la Commission, par communiqué.

Lire aussi :

Étude sur la concurrence en services internet

Une amende salée pour Google en Europe

Google : fin de l’enquête du Bureau de la concurrence

Articles connexes

TELUS et le Centre des sciences de Montréal récoltent des appareils usagés pour leur donner une deuxième vie

Dans le cadre d’une journée éducative le 2 juillet dernier, TELUS et le Centre des sciences de Montréal invitaient les Montréalais et visiteurs à apporter leurs vieux appareils électroniques. En échange, les jeunes et leurs parents recevaient une entrée gratuite aux expositions et à l’activation interactive de TELUS portant sur la protection de l’environnement ainsi que les bienfaits du recyclage et de l’économie circulaire.

Google paiera 391 millions de dollars pour avoir induit en erreur les utilisateurs d’Android

Google a accepté de payer 391,5 millions de dollars américains et d'être plus transparent avec les consommateurs sur ses pratiques de confidentialité et de capture de données dans le cadre d'un règlement avec 40 États américains.

Des résultats et des prévisions sombres pour les géants de la technologie

Alphabet, Amazon, Meta et Microsoft ont toutes annoncé des bénéfices défavorables, rapportant des baisses des revenus et des cours des actions après des décennies de croissance alors qu'ils font face à une hausse de l'inflation et des taux d'intérêt et à une récession imminente. Selon certaines informations  les quatre sociétés affichent une perte de capitalisation boursière combinée de 350 milliards de dollars américains.

Amende du CRTC de 7,5 millions de dollars à Bell pour une chicane de poteaux

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a infligé à Bell Canada une amende de 7,5 millions de dollars pour ne pas avoir partagé ses poteaux téléphoniques avec Vidéotron, une filiale de Quebecor.

Une jeune entreprise montréalaise lance une plateforme événementielle

Une jeune entreprise de Montréal a mis au point une plateforme mobile d'événements où les utilisateurs peuvent publier leurs propres événements et trouver des choses à faire dans leur région.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.