Francisation du vocabulaire de la sécurité informatique

Un répertoire comprenant 450 termes en langue française et 200 définitions pour désigner et comprendre des concepts liés à la sécurité informatique est désormais en ligne.OQLF, français

L’Office québécois de la langue française (OQLF) affirme que ce répertoire a été produit avec la collaboration de spécialistes de l’institut de recherche en sécurité Cogentas à Québec, ainsi que du Département d’informatique du Cégep de Sainte-Foy.

Selon l’OQLF, le répertoire terminologique « permet de nommer avec justesse les concepts associés aux cyberattaques et aux vulnérabilités, ainsi qu’aux moyens de protection existants ».

Le répertoire inclut notamment des termes tels que « vulnérabilité logicielle, installation furtive, attaque par embuscade, logiciel espion, enregistrement de frappe et prime de bogues ».

« En diffusant ce vocabulaire, l’Office souhaite accroître l’utilisation du français dans les secteurs où le français est moins utilisé, notamment en rendant accessible une terminologie adéquate. Il contribue à la valorisation du français comme langue de communication dans ces domaines », soutient l’OQLF.

Apprentissage linguistique profond

De son côté, Druide informatique mentionne que la version 11 de son logiciel de correction Antidote est équipée d’un « moteur de correction neuronale fruit d’un partenariat avec l’équipe du professeur Yoshua Bengio », qui peut par exemple insérer des mots manquants, de même que des dictionnaires qui « utilisent l’apprentissage profond pour prononcer tous les mots du français et de l’anglais ».

Des mots liés aux technologies ont été ajoutés aux dictionnaires d’Antidote 11, par exemple « annonciel, géoblocage, téléprésence, télébanque, trollage, vidéoblogueur, vlogueur et wikimédien », ainsi que des adjectifs comme « autoexécutant, diagrammatique, multiaccès et validable ».

Lire aussi :

Microsoft ajoute le français canadien à son outil de traduction

Favoriser l’usage du français dans les TI

Amazon : Alexa désormais en français du Québec

Articles connexes

Un gang de rançongiciel commence à divulguer des données volées dans une université québécoise

Le gang de rançongiciel LockBit a commencé à divulguer des données qui, selon lui, auraient été volées le mois dernier dans une université québécoise. Les données proviennent de l'Université de Sherbrooke, qui compte environ 31 000 étudiants et 8 200 professeurs et employés.

Une commission scolaire du sud de l’Ontario reconnaît un « cyberincident »

L'une des plus grandes commissions scolaires publiques du sud de l'Ontario a reconnu publiquement une cyberattaque, plus d'un mois après sa détection.

Un groupe d’assurance dentaire avise près de 7 millions d’Américains d’un vol de données lié à MOVEit

Près de 7 millions de résidents américains ont été informés par un fournisseur d’assurance dentaire que leurs informations personnelles ont été volées lors de l'une des plus grandes attaques impliquant l'application de transfert de fichiers MOVEit.

L’Université de Sherbrooke victime d’une attaque de rançongiciel

L’université de Sherbrooke (UdeS) aurait été victime du gang de rançongiciel LockBit. C’est ce que rapportait Brett Callow, analyste des menaces chez Emsisoft, sur X (anciennement Twitter) jeudi dernier, avec capture d’écran à l’appui.

Les données d’employés actuels et anciens de la bibliothèque de Toronto volées lors d’une attaque de rançongiciel

Le réseau des bibliothèques publiques de Toronto a reconnu que le gang de rançongiciel qui l'a attaqué le mois dernier a volé des données personnelles identifiables d’employés.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.