Un syndicat demande à Industrie Canada d’ajouter des clauses relatives à l’emploi dans les critères d’une enchère de spectre d’ondes pour les services sans fil.
Le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), qui représente des travailleurs de plusieurs entreprises du secteur des communications au Canada, demande publiquement au ministère fédéral Industrie Canada d’inclure des lignes directrices à propos des emplois dans la liste des critères non monétaires que les entreprises du secteur des télécommunications devront respecter afin d’obtenir des licences pour du spectre d’ondes.
Le SCEP formule cette demande dans le cadre du processus d’appel d’offres pour du spectre d’ondes dans la bande de 700 mégahertz (MHz), qui sera amorcé le 11 juin 2013 par Industrie Canada.
« La vente aux enchères de ce spectre hautement convoité est une excellente occasion de protéger les emplois dans le secteur des télécommunications au Canada contre leur déplacement à l’étranger », affirme le président du SCEP, Dave Coles.
Le SCEP affirme que des milliers d’emplois dans le secteur des télécommunications ont été transférés à l’étranger et que la main-d’œuvre dans le secteur a diminué de dix pour cent depuis le début des années 1990. Le syndicat déclare que les emplois en télécommunications, qui représentaient 1,15 % de l’ensemble des emplois industriels au Canada en 1991, ne constituaient que 0,78 % des emplois à la fin des années 2000.
Les fréquences dans la bande de 700 MHz seraient caractérisées par leur propagation et leur pénétration dans les immeubles. Également, ces fréquences seraient appropriées pour la diffusion de signaux dans les régions rurales et éloignées à un coût moins élevé que celui de fréquences qui sont plus hautes dans le spectre d’ondes.