Capture de mouvements : partenariat entre Ubisoft et l’École nationale de théâtre

Des étudiants de l’École nationale de théâtre du Canada pourront obtenir une attestation en capture de mouvements au terme d’un cours offert par Ubisoft Montréal.Logos d'Ubisoft et de l'École nationale de théâtre du Canada

Le studio de développement de jeux vidéo Ubisoft Montréal et l’École nationale de théâtre du Canada, dont l’établissement est situé dans la métropole québécoise, ont établi un partenariat qui vise la formation en capture de mouvements d’étudiants en théâtre.

À chaque session de cours de l’École nationale de théâtre du Canada, onze ou douze étudiants de troisième ou quatrième année suivront des cours théoriques et pratiques dans l’établissement d’enseignement et au studio de capture de mouvements d’Ubisoft Montréal, dans le parc Technopole Angus. Notamment, les cours théoriques couvriront des sujets tels que les auditions, la préparation créative, la scénarisation, les cachets et les contrats d’embauche. Un employé d’Ubisoft et un consultant procurent la formation théorique aux étudiants.

Les étudiants qui complèteront la formation en capture de mouvement qui est fournie par Ubisoft Montréal recevront une attestation honorifique. La première cohorte d’étudiants qui bénéficient de ce partenariat a été amorcée à l’automne 2014.

« Ce partenariat a deux objectifs : le premier est d’ouvrir les horizons des étudiants de l’École nationale de théâtre vers l’industrie du jeu vidéo; le deuxième est de permettre à Ubisoft Montréal de faire rayonner le talent d’ici partout dans le monde, dans ses jeux vidéo », a déclaré Francis Baillet, vice-président aux affaires corporatives d’Ubisoft Montréal.

« Ce partenariat illustre les ambitions de notre école, qui procède à la formation des acteurs de théâtre du futur, a commenté Gideon Arthurs directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada. Le savoir-faire des étudiants peut être transféré à diverses formes d’art et nos étudiants ont beaucoup à offrir à une entreprise comme Ubisoft. »

« Je pensais qu’il n’y avait rien de plus éloigné du théâtre que le jeu vidéo, mais j’ai compris rapidement que nos valeurs et nos besoins respectifs se faisaient écho l’un à l’autre », a indiqué Denise Guilbault, directrice de la section française et directrice du programme d’interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada.

Aire de jeu

Le partenariat entre Ubisoft Montréal et l’École nationale de théâtre du Canada a été dévoilé officiellement dans le studio de capture de mouvements d’Ubisoft Montréal, où

des étudiants et des employés ont réalisé une séance de saisie de mouvements à l’intention des médias.

Le studio de capture de mouvements d’Ubisoft Montréal, dont la surface de joute mesure 30 pieds de largeur par 60 pieds de longueur par plus de 14 pieds de hauteur, est équipé d’une centaine de caméras, de micros, d’échafaudages et d’accessoires. Les acteurs qui y effectuent des mouvements revêtent des costumes en Lycra qui sont munis chacun d’une centaine de marqueurs.

Aperçu d'une séance au studio capture de mouvements d'Ubisoft Montréal. À l'avant-plan, un moniteur permet à un employé d'Ubisoft de visualiser en temps réel la transposition des mouvements sur des personnages de jeu vidéo.
Aperçu d’une séance au studio de capture de mouvements d’Ubisoft Montréal. À l’avant-plan, un moniteur permet de visualiser en temps réel la transposition des mouvements sur des personnages de jeu vidéo.

Certains des acteurs peuvent porter un casque dont une caméra sert à la capture des mouvements de la bouche, des yeux et du visage. Également, un perchiste déambule près des acteurs afin de capter leurs paroles à l’aide d’un microphone.

Devant la surface de jeu, des employés d’Ubisoft Montréal visualisent en temps réel les mouvements qui ont été captés lors d’une séance. Des écrans affichent les images vidéo qui ont été captées par des caméras, tout comme les rendus par ordinateur des mouvements qui sont transposés à des personnages de jeu vidéo. Un écran géant permet aux acteurs qui effectuent des mouvements de visualiser les scènes qu’ils viennent de réaliser.

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

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