Janvier? Aouch! Le retour au travail a été difficile après la merveilleuse période du temps des Fêtes. « Pas l’gout », me suis-je dit. On l’a tous vécu, rassurez-moi? Je ne suis pas le seul?Illustration du concept du commerce électronique

On appelle ça « le blues » paraît-il.

Récemment, je me suis fait poser la question si il existait ou non un blues post-Fêtes pour le commerce électronique. Cette question est pertinente. Après tout, le commerce électronique vit aussi sur un hype durant cette période, avec le Black Friday (oups, s’cusez, le Vendredi Fou), le Cyber Monday, le Boxing Day et, tout simplement, Noël.

Mais généralement, tout ce qui monte, après, redescend.

J’ai donc fait un peu le tour des articles sur l’état du commerce électronique en ce début 14 (entendez 2014, mais j’ai aussi regardé le Bye-Bye pendant les Fêtes et le sketch de  Louis-Josée Houde…). Un article a retenu mon attention, soit celui qui a été publié dans la vigie du 22 janvier de eComMTL, qui résume l’intervention au NRF de Sucharia Mulpuru.

Sucharia Mulpuru est spécialiste du commerce électronique chez Forrester Research. Sa vision des choses, dans mes mots, pousse au constat que 2013 et son temps des Fêtes ne furent pas aussi reluisants pour le commerce électronique que les promesses économiques qui avaient été formulées par le marché.

Mais attention, une nuance est de mise. C’est comme si les résultats de Google au quatrième trimestre de 2013 avaient déçu les analystes, car seulement l’entreprise aurait obtenu 2,97 milliards de dollars au lieu des 2,98 milliards de dollars qui étaient attendus.

Donc 2013 a connu tout de même une croissance de 29 % dans le monde du commerce numérique, résultante de lourds investissements dans l’expérience client. Et cela se reflète dans la plupart des métriques (taux de conversion, valeur du panier moyen, repeated orders, etc.).

2014 révèle des perspectives encore meilleures. Imaginez : le marché du commerce en ligne va atteindre les 300 milliards de dollars!

Néanmoins, les commerçant auront quelques règles à respecter pour que cette promesse de concrétise : focaliser sur le mobile, le mobile et le mobile, sans oublier la sacro-sainte livraison – n’oubliez pas que nous sommes dans une ère du « tout-tout-de-suite ».

Le blues du commerce électronique? Pas vraiment.

J’ai discuté avec un détaillant local de Montréal (que je ne peux citer, j’ai promis). Janvier fut un mois record. Oubliez les Black, Cyber et Boxing. Ce qui est vrai aux États-Unis est donc vrai aussi chez nous. De quoi nous motiver en ce début d’année, non ? Maintenant, il ne reste plus qu’à investir dans le commerce électronique.

Détaillants québécois, go! Ne passez pas à côté de ce canal qui, finalement, n’a pas d’autre sentiment que celui qui vous appartient lorsque vos ventes sont en croissance.