Aperçu des intentions de communication après une cyberattaque

La moitié des moyennes et des grandes entreprises du Canada auraient l’intention de communiquer par écrit avec leurs clients si elles étaient victimes d’une cyberattaque, selon un sondage Léger.Illustration du concept de sécurité et d'un écran tactile

Novipro, une entreprise basée à Montréal qui se spécialise en services de consultation en transformation numérique, affirme que son portrait 2019 des technologies de l’information en entreprises révèle que « seulement la moitié des entreprises victimes de cyberattaques aviseraient leurs clients par écrit ».

Le sondage Novipro/Léger a été réalisé en ligne du 1er au 21 novembre 2018 auprès de 476 décideurs de moyennes (100 à 499 employés) et de grandes entreprises (500 employés et plus) du Canada, dont 300 du secteur des technologies de l’information et 176 d’autres secteurs.

« Alors que la grande majorité des entreprises détiennent des données sensibles sur leurs clients, seulement la moitié (49 %) leur communiquerait si elles étaient victimes d’une cyberattaque », soutient Novipro.

Dans le cadre de ce sondage, les organisations répondantes « les plus transparentes » auraient été celles qui sont dirigées par des femmes (57 %), ainsi que celles des secteurs de l’éducation et des services sociaux (61 %) et de l’agriculture (75 %). Environ une organisation répondante du Canada sur quatre (28 %) aurait admis aux sondeurs avoir été victime d’une cyberattaque, comparativement à 31 % des organisations répondantes du Québec.

« Par ailleurs, 25 % des entreprises perçoivent la sécurité des données comme un mal nécessaire. C’est au Québec que cette perception (33 %) est la plus forte », dit Novipro.

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