A2M investit 3 M $ en formation

Le concepteur de jeux vidéo, qui prévoit embaucher 150 nouveaux employés d’ici 2008, fait du maintien des compétences de ses employés une priorité.

La montréalaise Artificial Mind & Movement, mieux connue sous le nom de A2M, qui développe des jeux vidéo pour diverses plates-formes (PlayStation, Xbox, GameCube, PC, etc.), a mis en œuvre un imposant programme de formation de ses employés étalé sur une période de deux ans. La firme veut non seulement accroître les compétences de ses 219 employés actuels, mais veut de surcroît en former 150 autres, qu’elle prévoit ajouter à ses effectifs d’ici le 31 décembre 2007 pour satisfaire la demande croissante pour ses produits.

« Le développement des compétences est un enjeu important dans l’industrie du jeu vidéo et du divertissement, a indiqué le président et chef de la direction de la firme fondée en 1992, Rémi Racine. L’évolution rapide de la technologie dans ce secteur requiert qu’on soit constamment à jour, au niveau des connaissances et des compétences. […] Chez A2M, nous avons pris la décision d’investir dans notre main-d’œuvre en lui offrant un programme de formation continue qui lui permet de demeurer à la fine pointe de la technologie et des meilleures pratiques de gestion. »

Pour ce faire, la firme prévoit investir 3,2 millions $ en formation, dont 807 000 $ provient du gouvernement du Québec. La majeure partie de cette somme, soit 2,15 millions $, servira à former les employés sur les nouvelles plates-formes de jeu qui seront prochainement lancées sur le marché, alors que 550 000 $ sera attribué à l’intégration des nouveaux employés et 500 000 $, au développement des habiletés de gestion du personnel. Les programmeurs, les animateurs, les artistes et les scénaristes figurent parmi les spécialistes visés par le programme de formation de A2M.

Grand centre multimédia Le gouvernement du Québec a donné son appui au programme de formation de A2M en raison de son impact positif sur la création d’emplois et sur la compétitivité de Montréal sur le marché mondial du multimédia. Quelque 3 000 personnes oeuvrent actuellement dans le secteur du multimédia à Montréal et la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Michelle Courchesne, estime que 1 000 emplois supplémentaires devront être créés au cours des deux prochaines années à Montréal pour répondre à la demande.

« La qualification de la main-d’œuvre permet aux entreprises de se démarquer, d’améliorer leur productivité et leur compétitivité, a déclaré la ministre. En appuyant A2M, principal développeur local se classant parmi les cinq premiers en Amérique du Nord, notre gouvernement contribue à faire en sorte que Montréal se positionne parmi les grands centres multimédias au monde. »

Mme Courchesne et M. Racine ont déploré la faible représentation des femmes et des néo-Québécois dans ce secteur. En fait, M. Racine estime que les femmes représentent à peine 10 % du personnel de A2M et voudrait que son programme d’expansion permette d’accroître la représentativité des femmes dans son entreprise. La rémunération supérieure des emplois dans ce secteur – le salaire moyen est de 56 000 $ chez A2M – devrait contribuer à faciliter l’atteinte des objectifs d’embauche de l’entreprise.

A2M réalise en moyenne 12 projets à la fois pour le compte de ses clients, qui comprennent notamment Disney, dont certains sont des adaptations de films à succès.

Articles connexes

Malgré les défis, l’embauche se poursuit au Canada selon une étude de Robert Half

Une nouvelle étude de la plateforme de recrutement Robert...

L’opposition tape sur la cheffe de l’ASPC concernant l’appli ArriveCAN.

Les députés de l'opposition ont sévèrement critiqué la cheffe...

Le monde selon Hinton: Ralentir l’IA n’est pas la solution

Y a huit mois, Geoffrey Hinton, professeur émérite à...

Avertissement : Campagne d’hameçonnage visant les cadres supérieurs

Des centaines de comptes d'utilisateurs Microsoft Office et Azure,...

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.