Quelques nouveaux produits

Nous nous sommes penchés sur un nouveau système de recharge de piles, des façons de diminuer les risques des textos en voiture, la première carte SD de 64 Go, de nouveaux disques SSD et le premier miniportatif à lecteur-graveur DVD.

Des piles rechargeables par USB

Jusqu’à présent, il fallait un chargeur pour recharger les piles rechargeables. Maintenant, ce n’est plus nécessaire avec les USBCell de Moixa Energy, une firme qui veut contribuer à diminuer le nombre de piles jetées par année qui serait déjà supérieur à 15 milliards.

Les piles USBCell comportent leur propre chargeur pour lequel l’énergie électrique est fournie par un port USB soit d’ordinateur, soit de prises indépendantes avec des sorties USB.

Pile USBCell de Moixa Energy

La firme a commencé par mettre sur le marché des piles AA rechargeables et elle va y ajouter des piles AAA, des piles 9 volts et des piles pour différents appareils, en particulier celles de différentes marques de téléphones cellulaires. Dans certains cas, on retire un petit bouchon pour faire apparaître la fiche USB, dans d’autres elle se déplie. Comme il y a de nos jours des piles dans de nombreux appareils et accessoires, cette technologie devrait faciliter le chargement de piles en ne nécessitant pas d’emporter toujours un chargeur avec soi. De même, le nombre de piles rechargeables standards qu’on peut mettre dans un chargeur est limité comparativement au nombre de ports USB inutilisés sur les différents appareils d’une entreprise.

Il faut s’attendre à payer une vingtaine de dollars pour une paire de piles AA USBCell, ce qui est environ le double d’une paire de piles rechargeables NiMH. Selon Moixa Energy, les piles USBCell devraient être vendues dans des magasins comme Future Shop ou Bureau en Gros.

Deux approches pour empêcher de texter en roulant

Malgré les interdictions et le danger que cela représente, certaines personnes ont la mauvaise habitude de répondre au téléphone en voiture ou même de lire ou écrire des textos en conduisant. Pour arriver à s’en défaire, il existe une solution proposée par la firme américaine Illume Software: l’iZUP.

Il s’agit d’un service, payable au mois ou à l’année, qui est lié à l’utilisation d’un logiciel installé sur le téléphone intelligent de l’utilisateur. Le service eGPS (Enhanced GPS) offert par les fournisseurs de services cellulaires permet de vérifier la vitesse à laquelle le téléphone intelligent se déplace. Le positionnement est calculé par rapport aux tours cellulaires et ne nécessite pas un vrai GPS interne ou externe. Lorsqu’on roule à plus de 5 km/h, les communications vocales sont dirigées automatiquement vers la boîte de messagerie vocale et la possibilité d’envoyer des textos est bloquée. On peut cependant effectuer un appel d’urgence au 911 ou à une personne de la famille préprogrammée.

Selon Illume Software, ce service devrait être bientôt offert sur les réseaux de Bell, Rogers, Telus et Virgin Mobile. Le service, avec son logiciel pour certains appareils pour Windows Mobile ou BlackBerry, coûte 4,95 $ US par mois ou 49,95 $ US par an. Il sera disponible pour les iPhone avec le nouveau système d’exploitation multitâche.

De son côté, la firme américaine DriveSafe.ly a lancé l’application DriveSafe.ly qui lit à haute voix les textos qui arrivent et répond par un message préenregistré. Pas besoin de toucher au téléphone cellulaire. Les messages sont lus soit sur le haut-parleur du téléphone, soit par l’écouteur Bluetooth qui y est branché. Pour l’instant, les anglophones peuvent profiter de versions BlackBerry et Android auxquelles s’ajouteront bientôt des versions iPhone et Windows Mobile. Cela devrait venir plus tard pour les francophones.

Parmi les réponses automatisées, on peut en avoir une qui indique qu’on est en train de conduire et quelques autres plus appropriées à différentes circonstances. La version gratuite ne lisant que 25 mots par message, il est préférable d’acheter directement la version premium à 13,95 $ US pour la durée de vie du téléphone.

La première carte SD de 64 Go

Ça y est! On peut maintenant stocker 64 Go de données sur une petite carte SD. SanDisk vient en effet de lancer la carte SD avec la plus grande capacité à l’heure actuelle: la carte SanDisk Ultra SDXC de 64 Go. Sa vitesse de lecture des données peut atteindre 15 Mo/s, si bien que c’est l’idéal pour sauvegarder de la vidéo qu’on filme en haute résolution ou pour d’autres applications qui nécessitent une sauvegarde très rapide des données.

Cette petite carte de 64 Go, qui ne pèse que quelques grammes, peut emmagasiner jusqu’à 8 heures de vidéo HD.

Carte SXDC de 64 Go de Sandisk

Selon SanDisk, les cartes SDXC prennent ainsi le relais des cartes SDHC pour aller encore plus vite. Les cartes Ultra SDXC sont basées sur la nouvelle spécification SD 3.0 et il faut que les appareils photo et caméscopes soient compatibles pour donner le meilleur résultat. Il est également indispensable que le système d’exploitation des ordinateurs sur lesquels on souhaite les lire supporte le système de fichiers exFAT. Déjà, plusieurs caméscopes et appareils photo de Canon sont adaptés à ce nouveau format de cartes.

Les cartes SanDisk Ultra SDXC de 64 Go coûtent 349,99 $, mais leur prix devrait baisser quand la concurrence arrivera sur le marché. Vu la rapidité à laquelle on est passé d’une carte SD de 32 Go à une de 64 Go, SanDisk devrait bientôt proposer une carte de 128 Go.

De nouveaux disques SSD chez Intel et Sandisk

De nouveaux disques électroniques SSD à mémoire flash arrivent sur le marché chaque mois, toujours plus performants.

Dernièrement, Intel a lancé le premier d’une nouvelle famille de disques électroniques SATA SSD, le X25-V de 40 Go dont le prix final devrait être sous les 200 $.

Disque SSD X25-V d'Intel

Selon Intel, la vitesse de transfert des données avec un tel disque est jusqu’à quatre fois plus rapide qu’avec un disque dur tournant à 7 200 tours par minute.

On peut utiliser ce disque SSD soit pour remplacer un disque dur standard, soit pour y être ajouté comme unité de sauvegarde ou comme mémoire flash permettant d’accélérer le démarrage de l’ordinateur et le traitement des données. Rappelons que, ces derniers mois, Intel fabriquait et vendait déjà d’autres disques SSD plus performants, mais plus coûteux, soit les X25-M Mainstream de 80 et 160 Go. Le disque SSD X25-V fonctionne sous Windows XP, Vista et 7. Il est vendu avec différents utilitaires d’Intel permettant d’exploiter son potentiel au maximum.

Pour sa part, la firme SanDisk, bien connue pour ses cartes de mémoire flash, vient d’ajouter à sa gamme de produits deux disques électroniques SSD qui peuvent remplacer ou compléter des disques durs. Les SSD G3 de SanDisk sont disponibles en versions de 60 Go (229,99 $) et de 120 Go (399,99 $). L’accès à cette mémoire flash est deux fois plus rapide que l’accès aux données d’un disque dur tournant à 7 200 tours par minute. Ils sont aussi plus solides parce qu’ils ne comportent aucun élément mobile. Pour l’écriture des données, SanDisk utilise une nouvelle technologie du nom d’ExtremeFFSTM qui permet d’accélérer le processus, ce qui est amélioré encore plus par la fonction TRIM de Windows 7.

Il va sans dire qu’avec des disques SSD, les coûts d’entretien sont à peu près nuls et que ces modules de mémoire flash peuvent durer très longtemps si bien que SanDisk les garantit pour 10 ans.  

Le premier miniportatif avec lecteur DVD intégré

Même si ce n’est pas primordial, on a beaucoup reproché aux miniportatifs d’être limités par manque de lecteur-graveur CD/DVD.

Gateway a été le premier fabricant d’ordinateurs à corriger le tir en mettant sur le marché, au Canada, un premier miniportatif avec un lecteur DVD.

Gateway DC14D

Malgré tout, l’appareil reste relativement mince et à peine plus lourd que ses congénères. Le Gateway EC14D comporte un processeur Intel Dual Core Ultra Low Voltage SU4100 à 1,3 GHz, de 4 Go de mémoire, un disque dur de 320 Go, un écran de 29,5 cm (11,6 pouces) avec 1 366 pixels par 768 et un lecteur-graveur DVD mais son poids n’est que d’environ 1,6 kilo (3,55 livres). Avec le lecteur Super Multi 8X à double couche, on peut utiliser des CD et DVD de logiciels aussi bien que visionner des vidéos sauvegardées sur DVD. En plus, il dispose du Wi-Fi 802.11n, d’un branchement HDMI et du son Dolby. Pour le reste, cet appareil ressemble aux autres miniportatifs et, avec Windows 7 Premium, il peut servir autant à des étudiants qu’à des professionnels, mais pas pour des applications qui nécessitent un processeur rapide.

François Picard est journaliste et éditeur du magazine Atout Micro.

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