Québec : plus de pouvoir au dirigeant principal de l’information

Le gouvernement du Québec soutient que sa stratégie en TI doit permettre de revoir la gouvernance des TI et de gérer « plus efficacement » les talents.Logo du gouvernement du Québec

Le gouvernement du Québec a dévoilé le 19 juin dernier sa stratégie gouvernementale en technologies de l’information (TI), grâce à laquelle il affirme prévoir « rénover l’État ».

Plus de pouvoir au DPI
Dans le cadre de cette stratégie, « la capacité d’action du dirigeant principal de l’information (DPI), qui est chargé de mettre en œuvre les politiques et les directives, d’en surveiller l’application et d’en coordonner l’exécution, sera renforcée », dit Québec.

Québec ajoute qu’il y aura moins de dirigeants sectoriels de l’information et que ceux qui resteront siégeront au comité de gouvernance piloté par le DPI.

Rappelons qu’en octobre 2014, le DPI Jean-Guy Lemieux a démissionné en raison d’apparences de conflits d’intérêts. Son frère est vice-président de la firme québécoise de services-conseils Groupe CGI, qui exécute fréquemment des contrats en TI pour l’administration gouvernementale québécoise.

« Bons investissements »
Québec explique que « les technologies de l’information doivent être gérées dans le souci de prioriser les bons investissements ». Également, le gouvernement du Québec ajoute que « coordonner centralement les investissements et exercer un meilleur contrôle sur l’exécution des projets majeurs » font partie de ses objectifs de gouvernance des TI.

Recours moins systématique à l’externe
Québec affirme croire que l’État « doit trouver le bon équilibre entre le recours aux ressources externes et son expertise à l’interne », ainsi que « s’assurer de prendre des décisions éclairées en matière de recours à l’externe ».

De plus, le gouvernement du Québec soutient penser que l’encadrement de ressources externes « parfois trop coûteuses » implique le rehaussement de l’expertise interne.

Cependant, au-delà des mots, le Syndicat de professionnel(le)s du gouvernement du Québec (SPGQ) demeure méfiant et se questionne sur la réelle volonté de ce gouvernement libéral d’attirer et de retenir une expertise interne avec des conditions de rémunération conséquentes.

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Démission du dirigeant principal de l’information au gouvernement du Québec

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