Polytechnique Montréal dévoile un laboratoire en aérospatiale

Le laboratoire d’enseignement des systèmes intégrés en aérospatiale du Québec est une salle de cours de 10 000 pieds carrés conçue pour la formation « grandeur nature » en technologies aérospatiales.Logo de Polytechnique Montréal

L’établissement d’enseignement et recherche Polytechnique Montréal affirme que ce laboratoire d’apprentissage et expérimentation destiné aux étudiants de Polytechnique Montréal et de l’Université Concordia est équipé d’une « plateforme d’essais de l’avion d’affaires Challenger 300 » de Bombardier.

Le banc d’intégration du Challenger « offert » par Bombardier serait « équivalent à un avion sans fuselage avec tous les systèmes hydrauliques, électriques et électroniques embarqués ». Il serait conçu pour tester « le comportement des composants des systèmes de contrôle selon les configurations de vol ».

Le laboratoire d’enseignement des systèmes intégrés en aérospatiale du Québec (LESIAQ) est situé à l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal.

Le LESIAQ accueille aussi une plateforme d’essai de l’hélicoptère Bell 427 « offerte » par Bell Helicopter Textron, ainsi qu’une plateforme de simulation de CAE qui doit permettre le fonctionnement intégré « de modules physiques et simulés d’un aéronef ». CAE affirme aussi prévoir fournir des licences de logiciels de modélisation et de simulation.

La faculté de génie et d’informatique de l’Université Concordia chercherait de son côté à « répondre aux demandes en matière de recherche fondamentale et de recherche appliquée » en aérospatiale.

Les contributions financières annuelles prévues de Polytechnique Montréal et de l’Université Concordia seraient de 75 000 dollars chacune. Un investissement de 5,05 millions de dollars aurait été effectué dans le LESIAQ par l’administration publique du Québec.

Selon la Ville de Montréal, ce laboratoire est un « exemple » de « maillage entre le milieu universitaire et les entreprises ». Elle ajoute que « ses universités s’associent à des entreprises constituant des fleurons de notre économie », et ce, « en formant des étudiants qui seront à la fine pointe de la technologie et qui répondront en tout point aux besoins des entreprises ».

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