Peu de Canadiens prévoient utiliser leurs téléphones intelligents pour magasiner

Seulement 37 % des Canadiens prévoient utiliser un téléphone intelligent pour magasiner en 2014, selon un sondage de RetailMeNot.Photo d'utilisateur d'appareil mobile

Le rapport d’un sondage réalisé pour le compte de l’entreprise RetailMeNot, qui exploite un portail d’offres de rabais, révèle que 83 % des Canadiens utilisent un ordinateur pour trouver des offres spéciales pour leurs achats. Or, les appareils mobiles seraient moins utilisés pour la recherche d’offres par Internet.

RetailMeNot rapporte que les Américains sont plus susceptibles d’utiliser leurs appareils mobiles dans le cadre de leurs processus d’achat que les Canadiens. Selon un sondage, 53 % des Américains prévoient utiliser un téléphone intelligent pour magasiner en 2014.

Également, 47 % des Américains envisagent d’utiliser une tablette numérique dans le cadre de leurs activités de magasinage, contre 35 % des Canadiens.

Selon le sondage, 18 % des Canadiens prévoient magasiner davantage en ligne en 2014, mais 20 % des Canadiens pensent n’y faire aucun achat.

Lire aussi : Les Canadiens achètent moins en ligne que le reste de la planète

Selon RetailMeNot, les consommateurs canadiens sont plus difficiles à convaincre. « Les Canadiens sont toujours en retard par rapport aux États-Unis ou à l’Europe quand il s’agit d’adopter la technologie mobile. Les téléphones intelligents sont des outils puissants pour trouver des rabais qui peuvent aider les Canadiens à contenir leur niveau d’endettement tout en obtenant les produits qu’ils souhaitent », a affirmé Josh Harding, le vice-président des activités mondiales chez RetailMeNot.

Le rapport du sondage de RetailMeNot rapporte que 24 % des Canadiens sondés affirment avoir moins de dettes en 2013 que par les années précédentes.

Pour réduire leurs dettes 44 % des consommateurs canadiens auraient coupé dans les dépenses inutiles et 40 % n’auraient acheté que des produits mis en vente. 33 des consommateurs canadiens miseraient sur l’épargne à la banque et 11 % auraient établi un budget.

Benjamin Jébrak
Benjamin Jébrak
Benjamin Jébrak est journaliste pour le magazine Direction Informatique.

Articles connexes

La DSI du Canada, Catherine Luelo, démissionne et met en lumière la fracture des systèmes informatiques fédéraux à la Chambre des communes

Catherine Luelo, directrice des systèmes d'information du Canada, a annoncé sa démission, deux ans après avoir pris ses fonctions pour moderniser les systèmes technologiques du gouvernement fédéral.

Le Canada à la traîne dans l’expérience 5G ; Opensignal blâme l’insuffisance de spectre de bande moyenne

Selon un nouveau rapport d'Opensignal, le Canada possède l'une des vitesses de téléchargement moyennes 4G les plus rapides, rivalisant avec les marchés européens comme le Danemark, les Pays-Bas et la Norvège. Mais en ce qui concerne la vitesse de téléchargement 5G, le Canada est à la traîne.

Des dirigeants de Google prédisent que l’IA générative pourrait être très avantageuse pour le Canada

Si elle est utilisée de manière responsable, l'IA générative représente un changement technologique et une percée sans précédent depuis l'avènement du téléphone mobile, déclare Sam Sebastian, vice-président et directeur général de Google Cloud Canada.

Le Canada est le leader mondial de la concentration de talents en IA, selon Deloitte        

Le Canada est en tête du classement mondial de la concentration de talents en intelligence artificielle (IA) et affiche une croissance des brevets et des investissements en capital de risque parmi les plus élevés au monde. C’est ce que révèle un nouveau rapport publié par Deloitte Canada au sujet de l'écosystème national de l'IA.

Le chemin long et sinueux… vers des services bancaires ouverts au Canada

Les autorités réglementaires canadiennes ont l’habitude d’y aller lentement et prudemment lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre de nouveaux services financiers tels que le système bancaire ouvert.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.