La voiture connectée de plus en plus présente d’ici 2018

Les différentes plateformes informatiques pour les systèmes de communications embarqués de véhicules se battent pour une part de marché devenant de plus en plus importante.

Bien que le marché soit présentement partagé entre deux systèmes d’opération, Microsoft et QNX Systems, une part de marché pourrait revenir aux systèmes d’opérations ouverts tels que Linux et Linux/GENIVI.

Le véhicule commercial NV200 de Nissan
Le véhicule commercial NV200 de Nissan peut être livré avec un système de communication à écran tactile dont un service permet au chauffeur de recevoir des adresses qu’il doit visiter durant un quart de travail.

La firme américaine de recherche et d’analyse ABI Research estime que les ventes de plateformes informatiques à bord des véhicules automobiles pourraient passer, à travers la planète, de 7,8 millions d’unités en 2012 à 46,8 millions d’unités d’ici la fin 2018.

Notons aussi que le marché devrait se situer principalement en Chine, selon une étude IHS iSuppli parue en 2011. Selon les prévisions de la firme d’étude de marché, la Chine représenterait 29 % du marché en 2018, suivi par l’Amérique du Nord et l’Europe de l’est avec respectivement 18 % et 17 % des ventes.

Microsoft Windows Embedded 7 et QNX Systems représentent à eux deux entre 75 à 80 % du marché, mais ne visent pas exactement les mêmes résultats. Alors que Microsoft Windows Embbeded 7 vise l’information et le divertissement à bord des véhicules, les systèmes QNX priorisent, eux, la vitesse et la prévisibilité des tâches.

Mais ce qui va démarquer un système d’opération par rapport à l’autre, selon ABI Research, est l’effet miroir de ces systèmes en fonction des développements des appareils mobiles. Ainsi un système d’opération embarqué tel que celui développé par Linux/GENIVI obtiendrait sa part de marché.

« L’industrie automobile vivra un certain nombre de changements de paradigme dramatiques », a déclaré l’analyste principal de ABI Research, Gareth Owen. « L’adoption de plateformes ouvertes, telles que GENIVI est juste un exemple. À cet égard, l’industrie automobile reflète les tendances des mobiles ».

ABI Research s’attend donc à ce que les systèmes d’opérations ouverts réduisent lentement la part de marché des systèmes propriétaires tels que Microsoft Windows, possiblement car ces systèmes peuvent être développés à souhait, testés et approuvés par les utilisateurs.

Benjamin Jébrak
Benjamin Jébrak
Benjamin Jébrak est journaliste pour le magazine Direction Informatique.

Articles connexes

Balado Hashtag Tendances, 4 janvier 2024 — Une app Copilot, des iPhones compromis, Google et les applications Android et Adobe n’acquiert pas Figma

Cette semaine : Copilot sur Android et iOS, une attaque de porte dérobée de milliers d’iPhone, Google paie l’amende et assouplit les règles sur les applications Android et Adobe abandonne son projet d’acquérir Figma.

Des pirates abusent d’OAuth pour automatiser des cyberattaques, selon Microsoft

Selon Microsoft, des acteurs malveillants utilisent à mauvais escient les applications basées sur OAuth comme outil d'automatisation d'authentification.

Adastra lance un centre d’innovation en IA à Montréal

Adastra, un fournisseur mondial de solutions de données et d'analyse, annonce le lancement à Montréal d'un centre mondial d'innovation en IA afin d’accélérer le développement et l'adoption de solutions d'affaires basées sur l'IA, en utilisant des solutions de Microsoft telles que Microsoft Azure OpenAI Service.

La saga OpenAI se termine sur un accord pour réintégrer Sam Altman au poste de PDG

Le PDG déchu d'OpenAI, Sam Altman, retrouvera son poste au sein de l'entreprise, a déclaré OpenAI dans une publication sur X (anciennement Twitter).

Investissements majeurs de 500 M$US de Microsoft au Québec

Au cours des deux prochaines années, Microsoft investira 500 millions de dollars américains dans l'expansion de son infrastructure infonuagique et d'intelligence artificielle à grande échelle au Québec.

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.