La BSA chiffre les retombées des logiciels sous licence

Chaque augmentation de 1 % de l’utilisation de logiciels sous licence ferait augmenter de 2,25 G$ US le produit national brut au Canada, indique un rapport de la BSA.Illustration du concept de logiciel

Dans le rapport d’une étude d’envergure mondiale qui a été commandée par la Business Software Alliance, un organisme qui défend les intérêts des éditeurs de logiciels commerciaux, on affirme que chaque augmentation d’un point de pourcentage de l’utilisation de logiciels sous licence au Canada ferait augmenter le produit national brut (PNB) de 2,25 milliards de dollars américains.

En comparaison, chaque augmentation d’un point de pourcentage de l’utilisation de logiciels piratés ferait croître le PNB au Canada de 521 millions de dollars américains.

La différence de valeur de 1,73 milliard de dollars américains en faveur du logiciel sous licence placerait le Canada au huitième rang des 95 pays qui sont couverts par l’étude de la BSA. Le Canada devancerait des pays comme l’Espagne, l’Australie, la Corée du Sud, le Brésil et l’Inde.

Aux États-Unis, la différence de valeur entre l’augmentation du PNB en raison de l’utilisation de logiciels sous licence (19,6 G$US) et celle du PNB en raison de l’utilisation de logiciels piratés (4,5 G$US) serait de 15,09 milliards de dollars américains.

À l’échelle mondiale, chaque augmentation d’un point de pourcentage de l’utilisation de logiciels sous licence pourrait faire croître le produit brut de 73 milliards de dollars américains, alors que l’utilisation de logiciels piratés ferait augmenter de 20 milliards de dollars américains le produit brut, affirme la BSA.

Le rapport de la BSA affirme que chaque dollar américain qui serait investi dans le logiciel sous licence servirait à générer 117 dollars américains de plus au sein du produit national brut des pays où les revenus sont élevés, comme le Canada. Chaque dollar investi dans le logiciel piraté servirait à générer 42 dollars américains de plus dans le produit national brut des pays où les revenus sont élevés.

Pour expliquer son calcul des retombées économiques, le rapport de la BSA affirme que les logiciels sous licence procurent davantage d’efficacité et d’efficience aux organisations en réduisant l’exposition aux virus et aux autres vulnérabilités en sécurité, par l’accès aux rustines, aux mises à jour et au soutien des fournisseurs, ce qui fait diminuer les mauvais fonctionnements de systèmes, le temps de non-utilisation et les coûts de réparation.

Le rapport indique que les services fournis et les évitements de risque qui sont liés à l’utilisation de logiciels sous licence se traduisent en des bénéfices d’exploitation et des bénéfices financiers pour les organisations, qui à leur tour procurent des bénéfices aux pays sous la forme d’une croissance économique.

L’étude de la BSA sur les retombées économiques de l’utilisation des logiciels sous licence a été réalisée par le centre d’études eLab de l’établissement d’enseignement en études commerciales Institut européen d’administration des affaires (INSEAD).

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

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