Dell veut simplifier la complexité

L’environnement informatique des entreprises étant de plus en plus complexe et difficile à gérer, Dell propose un éventail de solutions permettant d’alléger le fardeau des gestionnaires de TI.

Avec la multiplication des plateformes à supporter, l’environnement informatique des entreprises est de plus en plus complexe et difficile à gérer. En s’appuyant sur ses plus récents produits, Dell veut faciliter la vie des gestionnaires de TI. Simplifier la complexité est la nouvelle devise du fabricant.

Les produits annoncés par le fabricant se déclinent en trois catégories, soit les solutions de virtualisation, les solutions mobiles et les solutions pour PME qui, en raison de leurs maigres ressources, vivent plus difficilement que les grandes organisations cet accroissement de la complexité.

« Les nouvelles technologies sont généralement adoptées en premier par les grandes entreprises, mais se répandent ensuite dans les entreprises plus petites qui, sans le savoir, doivent devenir de plus en plus technologiquement sophistiquées, lance Kevin Peesker, vice-président et directeur général de Dell Canada. Et la bonne nouvelle, c’est que les technologies que nous introduisons sur le marché permettent de simplifier cette sophistication. »

Figure parmi ces produits un nouveau serveur d’entrée de gamme, appelé PowerEdge T100 (499 $), qui a été conçu pour répondre aux besoins en sécurité des PME. C’est dans cette perspective qu’il intègre un port USB 2.0 interne verrouillé, un commutateur d’intrusion de châssis, une puce de module de plateforme fiable et une architecture RAID effectuant les sauvegardes de données de façon transparente.

Le T100 est doté d’un processeur Xeon quatre coeurs à traitement rapide d’Intel, d’une mémoire vive pouvant aller jusqu’à 8 Go et offre une capacité de stockage pouvant atteindre 2 To. Bien qu’il puisse supporter jusqu’à 50 utilisateurs, le T100 est optimisé pour un groupe de 5 à 10 utilisateurs.

« Les PME recherchent dans un serveur la facilité d’utilisation et de gestion, note Kevin Peesker. Et du soutien technique, parce qu’elles ont rarement un département de TI dédié : souvent c’est le propriétaire de l’entreprise, ou un ami ou encore le revendeur du coin, qui voit à ça. »

« En se référant à mon expérience, les clients PME viennent pour le prix, mais restent pour le service technique », ajoute Kevin Smith, directeur du marketing, Solutions d’entreprise, Programmes de virtualisation, chez Dell Canada.

C’est dans cette perspective que le fabricant offre depuis peu un service de dépannage et de soutien technique conçu spécialement pour les PME, appelé ProSupport. Pouvant s’adapter aux besoins particuliers de chaque client, ProSupport offre un accès direct à des techniciens certifiés 24/7 et comprend une assistance aux applications logicielles les plus courantes.

Les atouts de la virtualisation

Un élément clé de la stratégie de simplification de Dell, sa nouvelle offre dans le domaine de la virtualisation vise à permettre aux entreprises de réduire la quantité d’équipements à opérer et à gérer et les frais qui y sont associés. Elle comprend des produits, des outils de gestion et des services.

« Nous considérons la virtualisation comme la solution clé qui permettra aux clients de résoudre la plupart des défis de gestion qu’ils ont à relever au niveau de leur centre de données, lance Kevin Smith. Nous voulons qu’ils aient des systèmes plus rapides et plus faciles à gérer et qu’ils puissent les faire évoluer plus intelligemment. »

« Les entreprises ont besoin de plus de systèmes pour supporter leurs applications et la meilleure façon de faire face à cette escalade des besoins est de recourir à la virtualisation, au lieu d’ajouter toujours plus de systèmes », de renchérir Kevin Peesker.

On trouve au chapitre des produits deux serveurs lames, soit le PowerEdge M805 (2 399 $) et le PowerEdge M905 (6 749 $). Dotés de quatre interfaces de connexion, ces nouveaux serveurs offrent des performances accrues. Par exemple, le M905 s’est montré capable de supporter 11 juxtapositions et 66 machines virtuelles lors d’essais VMark. Les deux serveurs peuvent en outre supporter les hyperviseurs XenServer de Citrix Hyper-V de Microsoft et celui de VMware.

Dell a aussi annoncé qu’il supportera Windows 2008 avec Hyper-V de Microsoft, qui est dorénavant installé en usine sur ses serveurs, permettant ainsi une gestion centralisée des environnements virtualisés. Le Gestionnaire de machines virtuelles du système central (SCVMM) de Microsoft, qui permet une gestion unifiée des hyperviseurs dans des environnements multiconstructeurs, a aussi été ajouté aux nouveaux serveurs de Dell. De plus, le fabricant a ajouté à sa gamme de baies de stockage EqualLogic une solution appelée PS5500E (84 999 $), qui peut stocker 24 ou 48 téraoctets de données dans un bâti de calibre 4U.

Le fabricant a aussi fait savoir qu’il avait intégré XenServer à ses produits EqualLogic, ce qui permettra aux gestionnaires de TI de contrôler directement les baies de stockage à partir de la solution de Citrix.

« Notre stratégie est d’intégrer les technologies de virtualisation directement dans nos produits, en usine, ce qui fait que peu importe auprès de quel fournisseur un client s’est approvisionné, il aura les mêmes capacités de virtualisation qu’un autre qui se serait approvisionné auprès d’un autre fournisseur », de préciser Kevin Peesker.

Au niveau des nouveaux services proposés par le fabricant, on trouve un service de consultation en infrastructure pour le déploiement de la technologie Hyper-V ainsi que des services de récupération de site et de gestion de cycle de vie pour les environnements VMware.

Des portatifs plus… portables

Au chapitre des produits de mobilité annoncés par Dell, qui sont constitués de neuf nouveaux ordinateurs portatifs, on trouve une nouvelle catégorie de produits que le fabricant appelle « NetBook » ou ordinateur ultraportatif à fonctions réduites, qui est représentée par l’Inspiron Mini 9 (359 $). Cet appareil très compact – il ne pèse qu’un kilo! – intègre un disque dur à mémoire flash, un écran DEL de 8,9 pouces offrant une résolution de 1 024 x 600, un clavier scellé et la connectivité Wi-Fi.

« De la façon qu’il est conçu, le Mini 9 est positionné comme un appareil secondaire qui vient complémenter un ordinateur portatif principal, précise Natalie Artioukh, directrice du marketing, Solutions clientes, chez Dell Canada. C’est un produit pour consommateurs, parce qu’il n’est pas aussi sophistiqué techniquement que les ordinateurs d’entreprise, ni n’est assorti des mêmes garanties. C’est une sous-catégorie. »

Le fabricant a aussi ajouté six nouveaux modèles à sa gamme Latitude, soit les modèles E4200 (1 999 $), que le fabricant positionne en tant qu’ordinateur ultraportatif d’entreprise, E4300 (1 749 $), E5400 (859 $), E5500 (879 $), E6400 (1 159 $) et E6500 (1 189 $). Les nouveaux appareils partagent certaines caractéristiques communes, dont celles de disposer d’une pile pouvant atteindre 19 heures (E6500), d’être disponibles dans un choix de couleurs et d’incorporer le système de sécurité intelligent ControlVault. Le E6500 intègre aussi un lecteur de carte magnétique et un lecteur d’empreinte digitale. Doté de charnières métalliques, le boîtier est entièrement fait d’un alliage de magnésium et arbore un clavier intelligent rétroéclairé qui s’ajuste automatiquement au niveau de lumière ambiante.

Disposant d’un écran de 12,1 pouces, le E4200 ne pèse que 2,2 livres et est doté d’un disque dur à mémoire flash. On accède aux composantes via une trappe située sous le boîtier et qu’on dégage en dévissant simplement une vis. « C’est un appareil qui a été entièrement testé pour un environnement corporatif, souligne Natalie Artioukh. Les procédures de mise à l’essai des ordinateurs de la gamme Latitude sont différentes de celles utilisées, par exemple, pour l’Inspiron Mini 9. On veut s’assurer que les ordinateurs Latitude puissent être utilisés le plus longtemps possible par les entreprises. »

Le M4400 (1 636 $) et le M2400 (1 591 $), les deux nouveaux modèles ajoutés à la gamme Precision, sont pour leur part des postes de travail mobiles aux capacités accrues que le fabricant destine aux utilisateurs expérimentés oeuvrant dans les industries de l’ingénierie, des médias, du divertissement et des sciences biologiques. Alors que le M4400 est doté d’une mémoire vive de 8 Go et d’un écran de 15,4 pouces, le M2400 est muni d’un écran de 14,1 pouces et ne pèse que 4,77 livres.

Alain Beaulieu est adjoint au rédacteur en chef au magazine Direction informatique.


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