Le ministre des Finances Nicolas Marceau a annoncé le lundi 30 septembre des améliorations au programme de production de titres multimédias. Ce programme, qui a été créé à la fin des années 1990, à une époque où le multimédia était principalement constitué de produits sur cédéroms (comme les visites virtuelles de musées) et de jeux vidéo hors ligne, n’était plus tout à fait aligné avec les besoins de l’industrie, notamment au niveau des jeux en ligne.Illustration du concept de jeu vidéo

Un des principaux problèmes était le fait que la période d’admissibilité des travaux était limitée aux trois années suivant la mise en marché du titre. Une telle limite ne faisait aucun sens pour les jeux en ligne qui continuent à être développés pendant plusieurs années. Par exemple, le jeu de rôle en ligne massivement multijoueur EverQuest a fêté son quatorzième anniversaire cette année. Dorénavant, les dépenses seront admissibles durant toute la vie utile du titre.

D’autre part, de nouvelles activités seront également ajoutées, permettant de mieux soutenir ce secteur. La conception et le développement de l’infrastructure d’hébergement ainsi que les outils de déploiement et de maintenance de ces infrastructures seront maintenant admissibles.

Également, les relations clients pourront maintenant donner droit au crédit, puisque le développement de la communauté, la prestation des services techniques et l’animation et l’accompagnement des utilisateurs seront considérés comme des activités admissibles.

Grâce à ces modifications, le programme bénéficiera d’un nouveau souffle. Ces changements prennent effet pour toutes les demandes de certificats qui seront déposées à compter du 1er octobre 2013.

À votre avis, cela permettra-t-il de consolider la position de Montréal comme l’une des capitales mondiales du jeu vidéo?

Que pensez-vous des coûts pour nos gouvernements et la société québécoise en général, par rapport aux retombées économiques de tels incitatifs fiscaux?

Est-ce que les petites entreprises ont la même chance d’accéder à ces crédits d’impôt que les grandes entreprises venues de l’étranger?

Est-ce que le fardeau administratif pour satisfaire Investissement Québec en vaut la chandelle pour les entreprises en démarrage?