Aperçu du virage numérique en médecine et services sociaux

Moins d’un professionnel sur trois affirme utiliser des technologies numériques dans sa pratique professionnelle en soins de santé ou en services sociaux.

Illustration du concept de la cybersanté
(Photo : Thinkstock)

Selon une enquête qui a été réalisée par le Cefrio et le Conseil interprofessionnel du Québec auprès de 3 784 membres issus de douze ordres professionnels des domaines de soins de santé et des relations humaines, l’utilisation d’outils numériques par ces professionnels connaîtrait une « percée timide ».

« L’usage du numérique et des appareils mobiles ne fait que percer dans les pratiques professionnelles des membres des ordres consultés », soutient le Cefrio, un organisme de recherche qui dit accompagner des entreprises et des organisations dans la transformation de leurs processus et pratiques d’affaires par l’appropriation et l’utilisation du numérique.

Pressions vers un virage numérique

Selon les résultats de l’enquête dévoilés par les deux organisations, « certaines actions comme la tenue de dossier et les communications avec les patients commencent à tirer profit du numérique ».

Ainsi, le Conseil interprofessionnel du Québec, qui dit regrouper 46 ordres professionnels « en fonction de l’intérêt public », plaide que l’administration publique devrait « investir des ressources » dans le développement de la « télépratique », puisqu’un potentiel de l’utilisation des technologies numériques dans ces domaines serait de permettre « d’améliorer et d’accroître l’accès de la population aux soins de santé et aux services sociaux ».

De son côté, le Cefrio souligne qu’un virage numérique dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation, combiné à des changements de façons de faire, permettrait « d’augmenter la quantité et d’améliorer la qualité des services publics ».

Embûches vers un virage numérique

Leur enquête aurait cependant révélé un « sentiment de compétence modeste » de la part des professionnels dans l’utilisation d’outils numériques, ainsi qu’un désir de leur part d’obtenir plus de balises et de soutien technique de la part de leur ordre professionnel.

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