Aperçu de la rémunération en TIC en 2012 au Québec

TechnoCompétences publie les médianes des salaire pour plusieurs emplois en technologies de l’information et des communications au Québec en 2012.

Parmi les données publiques de l’édition 2012 de l’enquête biennale sur la rémunération dans l’industrie des TIC au Québec du comité sectoriel de main-d’œuvre TechnoCompétences, les cinq emplois qui ont les médianes de salaire les plus élevées sont ceux de vice-président au développement (114 000 dollars), de directeur principal des ventes (98 900 dollars), de chargé de projets principal (92 500 dollars), de spécialiste en architecture informatique (85 600 dollars) et de programmeur-analyse-superviseur (79 500 dollars).

À l’opposé, les cinq emplois qui ont les médianes de salaire les moins élevées parmi les données publiques de l’enquête de TechnoCompétences sont ceux de représentant pour les ventes internes ou pour les ventes à distance (40 000 dollars), de conseiller au service à la clientèle (40 100 dollars), d’infographiste (41 000 dollars), de spécialiste de la téléassistance en TI (42 000 dollars) et d’intégrateur Web (42 500 dollars).

Les données du rapport d’enquête public de TechnoCompétences permettent de constater les écarts de salaire entre les échelons d’un même type d’emploi. Ainsi, pour le titre d’emploi de programmeur-analyste, on constate un écart de 32 800 dollars entre la médiane de salaire du niveau débutant (46 700 dollars) et la médiane de salaire du niveau de superviseur (79 500 dollars).

Rémunération variable

Dans le sommaire public de l’enquête, TechnoCompétences souligne que la rémunération pour un emploi donné varie d’une région à l’autre au Québec. Par exemple, le salaire de programmeur analyste-intermédiaire, qui a une médiane de salaire de 56 700 dollars pour l’ensemble du Québec, a une médiane de salaire de 59 500 dollars à Montréal, de 54 400 dollars à Québec et de 51 600 dollars ailleurs dans la province. La concurrence entre les entreprises et les coûts de la vie plus élevés pourraient expliquer le niveau élevé des médianes de salaire dans la métropole et dans la capitale du Québec.

Le salaire moyen pour un titre d’emploi en TIC au Québec, souligne TechnoCompétences, varie également selon le secteur d’activité et la taille de l’entreprise.

Par ailleurs, TechnoCompétences indique que 55 % des entreprises qui ont participé à l’édition 2012 de l’enquête sur la rémunération offrent un régime de retraite à leurs employés, contre 48 % des entreprises qui ont participé à l’enquête en 2010. D’autre part, 92 % des entreprises qui ont participé à l’enquête en 2012 offrent des avantages sociaux à leurs employés, contre 95 % des participants à l’enquête en 2010.

Portrait partiel

TechnoCompétences indique que 154 entreprises québécoises qui emploient 8 027 personnes ont participé à l’édition 2012 de l’enquête de rémunération. Le poste qui a obtenu la participation la plus élevée est celui de programmeur-analyse-intermédiaire, avec 111 entreprises participantes qui emploient 1 062 titulaires. À l’opposé, le poste qui a obtenu la participation la moins élevée est celui de concepteur-scénariste, avec six entreprises qui emploient huit titulaires.

L’enquête 2012 sur la rémunération en TIC de TechnoCompétences, qui a été réalisée par la firme de conseil en emploi AON-Hewitt, porte sur 52 postes repères, mais seulement les données relatives à 38 postes ont été inscrites dans le sommaire public. Les quatorze postes repères manquants, qui proviennent d’une autre étude réalisée par AON-Hewitt, ne sont disponibles qu’aux participants et aux acheteurs de la version complète de l’enquête.

TechnoCompétences précise que les médianes de salaire de son sommaire public sont publiées uniquement aux fins de la promotion des carrières en TIC. L’organisme stipule que ces données ne devraient pas servir à des exercices de négociation des salaires, en raison des variations importantes de la rémunération en fonction des facteurs mentionnés ci-haut.

Jean-François Ferland
Jean-François Ferland
Jean-François Ferland a occupé les fonctions de journaliste, d'adjoint au rédacteur en chef et de rédacteur en chef au magazine Direction informatique.

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